Togo- Général Yark : « Les gros bras, c’est des voyous »

Au Togo, le phénomène de « Gros bras » a pris de l’ampleur et continue de faire des victimes. Intervenant ce weekend sur les plateaux de « New World TV », le Général Yark Damehame a été interrogé sur le sujet.

D’emblée, le ministre en charge de la Sécurité et de la Protection civile a vigoureusement condamné ce phénomène. Il précise que ces individus qui se prennent pour des caïds et sèment la terreur dans certaines localités, ne sont que des « voyous ».

« Les gros bras, c’est des voyous. Ce n’est pas une structure légale. Parfois, c’est le citoyen qui leur fait appel. Au niveau de la Police, nous avons donné des instructions et certains gros bras sont aujourd’hui en prison. Si vous êtes victimes, appeler la police ou la gendarmerie. Les deux institutions sont obligées d’intervenir », a souligné le ministre Yark.

Et d’ajouter : « Je suis formel. S’il y a des agents de police qui se font accompagner par des gros bras, c’est qu’ils ont raté leur mission. Il ne faut pas mélanger le légal et l’illégal. Il ne faut encourager ce banditisme ».

5 thoughts on “Togo- Général Yark : « Les gros bras, c’est des voyous »

  1. hahahahaha
    Mr le ministre vous êtes sérieux là?
    si c’est le cas alors les gros bras dans tous les pays du monde sont des “voyous”? ou seulement ceux du Togo? et sur la base de quoi qualifiez vous ces derniers de “voyous”? juste des intérrogations ……….
    et que dire des corps habillés qui ont des “gros bras”?
    jusqu’à ce que nous le sachons tous aucune lois ne qualifie quelqu’un de “voyou” juste parcequ”il soulève des altères pour avoir les muscles, oui ou non Mr le Ministre?
    Donc tous les X togolais doivent s’ateler à être “chétif” c’est ça?

    hahahahaha Le togo avec des dirigeants exceptionels

    1. Tu n’as pas compris ce que le Ministre a dit. Gros bras sont les individus qui accompagne souvent des réseaux de personnes des les litiges fonciers ,qui s’en prennent aux honnetes citoyens . Ça n’a rien avoir avec celui qui prend les altérés juste pour sa forme. Selon moi

  2. Corruption au Togo: une juge estime «nécessaire» un procès de Vincent Bolloré

    Une juge du tribunal judiciaire de Paris a jugé vendredi «nécessaire» un procès pour l’homme d’affaires Vincent Bolloré pour des faits notamment de corruption au Togo, mais a validé une amende de 12 millions d’euros pour le groupe Bolloré, permettant ainsi la fin des poursuites contre la multinationale

    Vincent Bolloré, Gilles Alix, directeur général du groupe Bolloré et Jean-Philippe Dorent, directeur international de l’agence Havas, filiale de Bolloré, avaient accepté une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC, sorte de «plaider-coupable» à la française) et le paiement d’une amende de 375.000 euros.

    Mais lors de l’audience, la juge a refusé d’homologuer cette CRPC, estimant que les peines étaient «inadaptées au regard» de la gravité des faits reprochés et considérant qu’il était «nécessaire qu’ils soient jugés» par un tribunal correctionnel. Les faits ont «gravement porté atteinte à l’ordre public économique» et «à la souveraineté du Togo», a déclaré la juge. Il appartient désormais à un magistrat d’ordonner ou non un procès pour les trois hommes.

    Validation d’une amende de 12 millions d’euros
    En revanche, la juge a validé la convention judiciaire d’intérêt public (CJIP) visant le groupe Bolloré, qui prévoit une amende de 12 millions d’euros. La société s’est engagée à verser cette amende «au Trésor public sous dix jours», a précisé le Parquet national Financier dans un communiqué. A cette amende s’ajoutent le provisionnement de 4 millions d’euros pour assumer le coût d’un programme de mise en conformité aux règles de l’agence française anticorruption (AFA), qui réalisera un suivi pendant deux ans, selon les termes de la CJIP. Si les conditions sont remplies, la fin des poursuites sera définitive.

    Lors de l’audience, la holding et messieurs Bolloré, Alix et Dorente ont reconnu avoir utilisé les activités de conseil politique de la filiale Havas afin de décrocher la gestion des ports de Lomé, au Togo, et de Conakry, en Guinée, via une autre de ses filiales, Bolloré Africa Logistics, anciennement appelée SDV.

    SDV avait obtenu la gestion du port de Conakry quelques mois après l’élection à la présidence de la Guinée d’Alpha Condé fin 2010, et avait remporté la concession à Lomé peu avant la réélection en 2010 au Togo de Faure Gnassingbé, qui étaient alors tous deux conseillés par Havas. Une information judiciaire avait été ouverte fin 2013 pour «corruption d’agent public étranger, abus de confiance et complicité d’abus de confiance» commis entre 2009 et 2011

    Hey, Togo ! Venez on va parler de vrais voyous ici.

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