Les relations sont actuellement tendues entre le président du Comité national olympique du Togo (CNO-Togo) et celui qui incarne aujourd’hui la Fédération togolaise de tennis (FTT). La justice pour les départager ?
Déladem Akpaki, patron du CNO-Togo, et Koumitcha Kpandja, le président par intérim de la FTT, lavent le linge sale en public. Les deux personnalités ne parviennent pas à s’attendre sur l’essentiel. Par courriers, ils se titillent, s’accusent voire se détestent, le second accusant le premier de manœuvrer pour déstabiliser l’instance qu’il préside à quelques jours de l’ouverture du processus électoral censé aboutir à un nouveau scrutin prévu le 19 mars prochain.
« Vous serez tenu pour responsable de tout dérapage de quelque nature que ce soit si la neutralité du CNO Togo n’est pas observée avant, pendant et même après les élections », lui écrit-il dans une lettre en date de ce 8 février.
En réalité, tout partirait d’une rencontre organisée le 3 février au siège du CNO-Togo et dont les échanges n’ont pas plu à Koumitcha Kpandja. Celui-ci regrettant qu’une candidature féminine lui soit imposée. « Selon vous, vous êtes instruit par le ‘haut lieu’ de la faire passer comme présidente de la FTT conformément à la nouvelle donne qui consiste à faire la promotion de la femme. Vous m’avez dit que si je refusais, vous disposez de mécanismes pour ne pas faire aboutir le processus électoral en m’emmenant de report en report jusqu’à épuisement », déplore-t-il.
Dans sa réponse, Déladem Akpaki assure ne pas se reconnaître dans les accusations portées contre lui. « Vous vous êtes présenté à moi comme l’un des candidats aux prochaines élections de la FTT venu solliciter mes conseils. Je suis surpris qu’à la suite de cette rencontre informelle, vous avez choisi de m’adresser une correspondance administrative sur papier en-tête de la FTT ayant pour objet ‘suite de nos échanges du 3 février 2022’ alors même que la rencontre n’a pas été la résultante d’une demande d’audience officielle introduite par la FTT auprès de l’administration du CNO-Togo conformément à nos procédures en vigueur », explique le président du Comité national olympique.
Et de poursuivre : « S’agissant des sujets abordés au cours de nos échanges tel que vous avez essayé de les récapituler dans votre courrier, je relève avec regret, de par mes propos, que vous avez fait le choix de colporter des allégations mensongères dont vous seul maîtrisez les tenants et les aboutissants », menaçant de porter plainte contre son contradicteur au pénal.
Quand ils veulent placer leur prostituées maîtresses ces hommes, doublement criminels ( infidèles et menteurs ) ne tardent à faire recours à cette notions de ” promotion féminine”!
Préférerons nous une femme médiocre à un homme maîtrisant son domaine ?
C’est très regrettable et dangereux pour notre avenir !