Ce fut un vrai cauchemar et un traumatisme réel pour les citoyens du monde, mais davantage encore pour ceux du Togo qui ont vu leur liberté de mouvement, de regroupement et même d’expression drastiquement réduite à cause de la pandémie à coronavirus.
Heureusement, depuis le 08 mars dernier, le gouvernement togolais s’est félicité à la face du monde qu’il n’existait plus de malades de cette pandémie dans les centres de traitement, annonçant par ailleurs que les contaminations s’enregistraient de moins en moins dans le pays depuis le 1er février.
Il s’avère donc important que les mesures restrictives prises à titre préventif par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre cette pandémie soient levées. C’est ce que vient de réclamer ce mercredi 16 mars, l’ONG Amnesty international à travers un communiqué rendu public à cet effet. L’ONG a rappelé que le 22 février, le Togo avait annoncé l’assouplissement de certaines mesures comme la réouverture des lieux de culte et la reprise des activités sportives. “
“Au vu de la possibilité retrouvée de reprendre les activités sportives, culturelles et sociales, plus rien ne saurait justifier aujourd’hui, le maintien des restrictions drastiques à la liberté de se rassembler, notamment pour des motifs politiques ou sociaux, si ce n’est une volonté délibérée d’entraver la liberté d’expression “, indique le communiqué qui estime que ” les autorités togolaises doivent lever cette interdiction “.
Il convient en effet de rappeler que c’est depuis le 16 mars 2020 que le gouvernement avait pris la mesure interdisant un regroupement de plus de 100 personnes, elle a ensuite été corsée le 03 juillet de la même année où le nombre était réduit à 15 personnes sur la voie publique ou dans un lieu public.
En sus de celle-ci, le pays est encore sous l’État d’urgence jusqu’en septembre 2022. Dès l’instant où il est établi de par le monde, et notamment aussi au Togo que l’épreuve de la pandémie semble désormais appartenir à l’histoire, c’est logiquement avec empressement que nos autorités drevraient desserrer l’étau et permettre au peuple de reprendre une vie normale dans le pays, si toutes ces mesures n’étaient motivées que par la seule cause de la pandémie.
Luc Abaki