Créée depuis le 02 septembre 2018, l’Association togolaise de sambo (ATOS) s’emploie à faire connaitre cette nouvelle discipline, devenue olympique, aux Togolais.
C’est dans cette optique que la faîtière a organisé son premier atelier de renforcement des capacités et d’optimisation des connaissances et performances des organes dirigeants de l’ATOS ce lundi 18 avril 2022 dans un hôtel à Avépozo.
Une rencontre d’une journée qui a permis de faire découvrir le sambo au public sportif d’une part et d’offrir aux participants une occasion de revisiter les contours de ce sport.
”Au-delà du bien-être que la pratique régulière des activités physiques et sportives procure à l’humain, le sport véhicule d’importantes valeurs, et le Sambo qui est un sport de combat, est également un élément fondamental de santé physique et mentale”, a expliqué Ayité A. Anenou, le patron de l’Association togolaise de sambo.
Et d’enchaîner : “En choisissant cette journée pour cet atelier de renforcement des capacités et d’optimisation des connaissances et performances en milieu associatif fédéral, notre association s’engage à promouvoir les valeurs du sport et surtout celles du sambo pour un développement inclusif et durable de la jeunesse togolaise”.
Le sambo est une discipline sportive de combat de référence. Elle est un jeu d’adresse physique, de flaire, de tactique et de stratégie, mettant aux prises deux athlètes et au bout duquel, ressortent un vainqueur et un vaincu appelés à continuer de cohabiter. “Ce paradoxe doit être compris de tous afin que le sport, moteur de grandeur et de rassemblement, ne se métamorphose en une occasion inouïe de violence”, a précisé Ayité A. Anenou.
Si le sambo reste un sport méconnu du grand public togolais, au pays de Patrice Talon, il fait son trou depuis au moins une décennie. Rodrigue Kpocheme, le patron de la Fédération béninoise de sambo, était l’invité de cette rencontre pour justement rehausser son éclat, mais aussi livrer quelques recettes de réussite aux participants. ”C’est une joie pour moi de voir le sambo se développer au Togo. Nous allons tout prochainement travailler sur un partenariat sud-sud pour permettre aux samboïstes de nos deux pays de se jauger et de faire des projets communs pour le développement de la discipline”, rassure M. Kpocheme.
Les participants ont suivi plusieurs communications : “Renforcer les connaissances du sambo des participants et partager certaines expériences vécues dans la pratique du sambo” par Guillaume Alberti, président du Comité français de sambo; “Renforcer les connaissance et performances des participants en milieu association fédéral ” par Cyrile Kpatcha, chargé d’études à la DSEP au ministère des Sports et des Loisirs, etc.