Vital Kamerhe, ancien Directeur de cabinet de Felix Tshisekedi, le chef de l’Etat,, arrêté, jugé et condamné dans l’affaire de construction de maisons préfabriquées destinées aux militaires et politiques, pousse un ouf.
Accusé d’avoir détourné la bagatelle de 50 millions de dollars dans le cadre de la construction de maisons préfabriquées pour des hommes en uniforme, l’allier du président de la République démocratique du Congo (RDC) a été condamné à 20 ans de prison. C’était en avril 2020.
Sa peine a été ensuite réduite à 13 ans de servitude pénale suite à l’appel de ses avocats. L’ancien opposant n’est toujours pas satisfait de la décision de la Cour d’appel et a déposé un recours à la Cour de cassation.
Après qu’il a obtenu une liberté provisoire et la possibilité de quitter le territoire congolais pour aller prendre des soins à l’étranger, notamment en France, la Cour de cassation a pris ce lundi 11 avril 2022 la décision annulant la condamnation à 13 ans de prison.
“Nous saluons cette façon de dire bien le droit. La Cour de cassation a annulé l’oeuvre du juge d’appel, en considérant que celle-ci avait violé le droit de la défense”, se réjouit Me Jean-Marie Kabengela, l’avocat de l’ancien directeur de cabinet de la présidence de la République.
Le parti de Vital Kamerhe et celui de Félix Tshisekedi, après quelques mois de brouille et de piques à cause de cette affaire de détournement de fonds publics, se sont rapprochés ces derniers mois. Et la décision de la Cour de cassation sonne comme once supplémentaire de la réconciliation.