Togo-Crise à l’UFC: Ce que les présidents fédéraux et les députés se sont dit au siège du parti

A l’initiative de la coordination des bureaux fédéraux, une rencontre a eu lieu dans l’après-midi de ce mardi 19 avril 2022 au siège de l’Union des forces de changement (UFC) avec pour invités les députés du parti.

La coordination des bureaux fédéraux de l’UFC ont sollicité les députés de leur parti afin qu’ils viennent au siège leur répondre à des questions liées à la crise qui mine le parti depuis plusieurs mois.

Tous les députés ont répondu présents sauf Sena Alipui, conseiller spécial du président national Gilchrist Olympio, également troisième vice-président de l’Assemblée nationale, qui n’a pu faire le déplacement en raison des funérailles de son père, Victore Alipui, qui se dérouleront le week-end prochain à Lomé.

Cette rencontre a été l’occasion pour les présidents fédéraux d’avoir, d’une manière générale, le point de vue des élus sur la crise de leadership qui est en train de plomber la formation politique à la couleur jaune, bien que détenant le titre officiel de première force politique de l’opposition.

Plusieurs sujets ont été abordés, selon nos informations, parmi lesquels ce qui s’est passé à l’Assemblée nationale lors du vote des candidats devant siège à la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Les régionales en ligne de mire.

En effet, Komi Agbanu, le président du Groupe parlementaire, qui faisait office de chef de délégation à cette réunion, a expliqué à son auditoire que la liste qu’Elliott Ohin, le deuxième vice-président de l’UFC, a envoyée à l’Assemblée n’a pas respecté la procédure légale. Elle aurait été déposée seulement à la veille de l’élection, à l’en croire, insistant qu’il n’a jamais été question de la présentation de deux listes distinctes .

En réalité, Gilchrist Olympio, le président national, a décidé de reconduire Atsu Homahoo et Komi Lokadi à la Commission électorale. Finalement, la liste présentée par Elliott Ohin a été rejetée.

Que pensent les députés de la crise actuelle? A cette question, Komi Agbanu aurait répondu que c’est au sein du bureau directeur qu’elle est observée, reconnaissant qu’aujourd’hui cette instance décisionnelle est divisée sans pour autant pointer le nœud du problème. Il ne pouvait en être autrement d’autant plus que le président du Groupe parlementaire, depuis un moment, ne veut plus être sentencieux mais adoptant une stratégie d’équilibriste, ne voulant fâcher aucun protagoniste de la crise.

Les présidents des bureaux fédéraux présents à cette rencontre ont-ils été convaincus? Rien n’est sûr.

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