Au Togo, les membres de la Dynamique Monseigneur Kpodzro, qui ont soutenu la candidature d’Agbéyomé Kodjo à la présidentielle de février 2020, ont tiré les conséquences de l’arrêt de la cour de justice de la Cédéao, fin mars.
L’institution régionale avait condamné le 24 mars dernier l’État togolais pour avoir violé les droits d’Agbéyomé Kodjo, notamment sa liberté d’expression et son droit de manifester. L’opposant avait porté plainte après son arrestation durant plusieurs jours en avril 2020, après la présidentielle contestée.
Cette décision de la Cédéao entraîne la libération de toutes les personnes interpellées dans le cadre des manifestations politiques au Togo, a expliqué Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, ce mercredi au cours d’une conférence de presse. Elle avait elle aussi été brièvement arrêtée à la même date.
La coordonnatrice de la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK), principal soutien d’Agbéyomé Kodjo à la présidentielle de février 2020, est au micro de notre correspondant à Lomé, Peter Sassou Dogbé.
« L’arrêt dit bien qu’on a violé les droits du président Agbéyomé Kodjo à la liberté d’expression en lui interdisant désormais de parler de la victoire aux élections du 22 février 2020. Alors ça veut dire que par ricochet, nous aussi qui menons le même combat, nous aussi, désormais la porte est ouverte pour que nos compagnons de lutte qui sont en exil puissent revenir, pour que nous puissions continuer notre combat, sans craindre qu’on ne porte atteinte à notre droit d’agir librement en nous arrêtant, ce que la Cour a aussi condamné en parlant d’ ‘arrestations illégales’ ».
Source: Rfi.fr/fr/afrique