Depuis un certain temps, certains Ministres de la République, dans la mission à eux confiée pour gérer certaines crises, se sont montrés maladroits, arrogants, suffisants et ou condescendants à l’endroit de leurs concitoyens.
Que Dieu nous prête vie pour rendre témoignage !! Le Général Eyadema passe pour être l’un des plus grands dictateurs des Chefs d’État africains. Cependant, il savait manier avec élégance la carotte et le bâton.
A cet effet, aucun de ses Ministres n’avait ni le droit, ni le pouvoir de menacer publiquement un citoyen, une communauté ou un corps de métier même s’il a échoué dans l’usage de la carotte.
À ce propos, je voudrais raconter une anecdote que m’a rapportée un cousin à moi. Qu’il nous souvienne qu’en 1991, il y a eu une grève des Chauffeurs et Conducteurs du Togo, réunis dans un syndicat que je ne vais pas nommer. Cette grève à conduit certains conducteurs à créer un autre syndicat libre que je ne vais pas aussi nommer.
Face à l’impuissance du nouveau syndicat pour débloquer la crise, le Général Eyadema, selon mon cousin, aurait reçu à Pya, les responsables du syndicat qui avait lancé le mot d’ordre de grève qui paralysait les activités économiques. À ces responsables syndicaux, le Général Eyadema aurait tenu les propos suivants :”Mes enfants les Chauffeurs, vous ne savez pas que votre corporation est plus importante que toutes les autres ? Même moi, en tant que Président de la République, je dépends de mon chauffeur !!! Il n’y a pas de problème sans solution !!!, mes enfants !!!”
Suite à ce discours flatteur et diplomatique, c’est de Pya que les responsables du Syndicat qui paralysait le trafic routier a ordonné à ses membres de lever les barrières et de reprendre leurs activités.
Le Général Eyadema était puissant, très puissant. Mais, pour des raisons stratégiques et politiques, il savait se montrer humble, c’est à dire, se mettre au niveau de ses administrés et les caresser dans le sens du poil.Il savait aussi utiliser le bâton si besoin en était.
L’usage du bâton relevait de son pouvoir discrétionnaire, pas de celui de ses Ministres. Puisse Dieu nous rendre sage devant la tentation de la folie qui caractérise le Pouvoir !!!
Bodi Banche BODELIN
Chroniqueur
Lomé, 11 avril 2022
Gilbert Bawara, Kokoroko, Trimua, Adédzé, etc, ne sont pas maladroits, arrogants, suffisants ou condescendants à l’endroit des togolais.
Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’aucun de ses ministrons n’est élu par les togolais.
Puisqu’ils ne sont pas élus, ces ministrons n’ont aucune imputabilité vis a vis de la population. Gilbert Bawara peut faire ou dire ce qu’il veut aux togolais, rien ne lui arrivera tant de Faure ne dira rien. Mon conseil a ses arrivistes ministres: Bléwou, bléwou, Bodjona avait fait plus que ça. Souvenez-vous.
Ainsi va notre Faure-Kopé!
Il faut reconnaitre que diriger les hommes ce n’est vraiment pas facile. Ce dossier du secteur de l’éducation nationale n’est pas de la gnognotte, il faut le reconnaitre. Il faut reconnaitre aussi que bien que les efforts soient faits dans ce secteur, pour un syndicaliste si on peut avoir plus il faille mettre les stratégies pour cela. Mais, il faut surtout faire les choses dans le respect des lois en occurrence le droit du travail. Aussi ce qui est frustrant pour le gouvernement, c’est sans nul doute arrivé à conclure un accord avec plus d’une douzaine de centrales syndicales de l’éducation et du jour au lendemain de voir un nouveau syndicat rejeté tout ce qui est fait et de rechercher à reprendre les négociations avec le gouvernement. Il faille que les enseignants puissent se concerter en interne avant d’aller à la table de négociation.Le gouvernement ne peut pas discuter avec chacun des enseignants de système éducatif, c’est important de le comprendre.Surtout, la violence et autres agitations n’apporter rien de bon pour l’avancement des conditions de vie et de travail des enseignants.