Menaces, intimidations, acharnements et représailles de toutes sortes seraient le lot quotidien des responsables, militants et sympathisants de la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK).
Même la conférence de presse organisée mercredi à Lomé a été manifestement l’objet d’intimidations, avec la présence des forces de l’ordre et de sécurité. Ces dernières ont pratiquement bouclé les périmètres du CESAL où devrait se tenir la conférence de presse.
Selon les responsables de la DMK, cela a été fait exprès pour dissuader les militants qui avaient l’intention de prendre part à cette rencontre avec la presse.
« Nous n’avons pas demandé la présence des forces de l’ordre ici (…) Leur position, garder le véhicule à l’entrée dissuade beaucoup qui devraient rentrer ici. Nous sommes certains que tous ceux qui venaient ici, ce n’est pas tous qui sont rentrés, des gens ont fait demi-tour parce qu’ils se sont demandé, mais qu’est-ce qui se passe», a déclaré Targone Sambiri, Vice-Coordonnateur de la DMK.
Et de se plaindre : « On est poursuivis, on n’a pas la tranquillité. Ce n’est pas ici seulement. Dans nos déplacements, chez nous, il y a toujours des gens qui tournent. C’est comme à la DMK, nous étions un mouvement terroriste, on ne comprend rien (…) Ils sont les seuls qui comprennent la gouvernance de la peur qu’ils sont en train de mener au Togo ».
A en croire le président du parti les Démocrates socialistes africains (DSA), depuis la présidentielle de 2020, les responsables et les militants de la DMK font objet d’harcèlement de la part du régime.
« Depuis que le régime nous a poursuivis, arrêtés, je dirais même condamnés depuis la préélection du 22 février 2020, ils n’ont pas cessé. Ils n’ont pas cessé de nous poursuivre et de poser des actes que nous-mêmes nous ne prenons pas le temps de tout expliquer. Nous subissons beaucoup de choses. Nos militants, que ce soit des enseignants, partout, ils ont été tous affectés. Tous ceux qui nous ont aidés pendant les campagnes ont été tous affectés, déplacés, et nos militants, tous ceux qui nous ont aidés dans les campagnes, ont été menacés partout au point que les gens n’ont même plus de capacité pour rester dans ces milieux », s’est-il lamenté.
C’est une faiblesse de faire regner la force a tout va, il faut le reconnaitre. De quoi sont accuses des citoyens honnetes qui ne sont pas obliges de reflechir comme vous