Il y a une habitude des clashs qui s’installe de plus en plus dans le showbiz et sur la toile togolaise où un personnage, généralement un artiste ou un dégénéré mental du net (communément connu ces derniers temps sous le nom de blogueur) allume sa caméra, insulte copieusement un autre, en n’épargnant pas sa vie privée, ses échecs et ses blessures, éteint sa caméra, et s’explique que c’est le game, et que la personne insultée et humiliée doit l’accepter.
Ils disent copier tout ceci chez les ivoiriens passés maîtres dans cette pratique.
Seulement que nos clasheurs togolais ignorent tout, absolument tout de ce pays atypique qu’on appelle Côte d’Ivoire, où l’humour semble être la première goutte de lait que boit chaque bébé et où, au-delà de toutes les divisions possibles, on retrouve une nation qui sait se mettre ensemble pour défendre l’essentiel.
Grands clasheurs togolais, quand vous extrapolez ces pratiques d’une Côte d’Ivoire où tout le monde ou presque sait rire même dans des funérailles, dans un pays profondément abîmé et divisé où tout le monde est nerveux et presque dépressif, vous verrez ce que cela donnera.
Pour le moment, c’est des convocations qu’on distribue à tout bout de champ aux clasheurs. Mais vous verrez bientôt, des empoisonnements et des affaires d’envoûtement et de gris-gris vont commencer à sortir.
Des gens vont commencer à aller au village ou au Bénin pour tuer les gens dans cette affaire de clash. Continuez, vous reviendrez me dire la suite.
David Kpelly