S’il se concrétise, le projet s’inscrirait dans la suite des manœuvres du gouvernement en faveur de la croissance verte. Le Togo applique déjà une fiscalité allégée pour l’importation et la commercialisation de véhicules électriques sur son territoire.
Au Togo, un projet pour introduire des transports urbains à faibles émissions de CO2 dans le grand Lomé est en gestation. Il y a quelques jours à l’hôtel du 2 Février à Lomé, une note conceptuelle a été validée en ce sens par les acteurs du secteur. C’était à la faveur d’un atelier initié par l’Institut Mondial pour la Croissance Verte (GGGI), en collaboration avec le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières, dans le cadre du programme préparatoire « Renforcement de l’accès direct du Togo au fonds vert pour le climat et appui au développement de la stratégie de la finance climat ».
La rencontre a permis aux acteurs des secteurs public et privé d’apprécier les conclusions de la note, en vue de mobiliser des fonds pour doter le pays d’infrastructures vertes ainsi que de bus électriques de transport en masse. Il s’agissait également de permettre au Togo de soumettre ses initiatives au Fonds vert pour le climat, pour bénéficier d’un appui de l’institution multilatérale.
« Cette subvention permettra en effet de soutenir non seulement l’identification, la nomination des entités nationales potentielles d’accès direct pour le Togo, de développer la stratégie de la finance climat et la politique verte du CNP Togo, mais aussi de formuler des notes conceptuelles de projets à soumettre au Fonds vert pour le climat », a indiqué Koffi Aoufoh Dimizou, Secrétaire général du ministère de l’Environnement.
Pour Innocent Kabenga, de l’Institut Mondial pour la Croissance Verte (GGGI) pour le Togo, cette note conceptuelle est en accord avec l’engagement du pays en octobre 2021, conformément aux accords de Paris reflétés dans le document des Contributions Déterminées au niveau National (CDN) révisées.
Source: Agence Ecofin