Pourquoi les Togolais ne consomment pas local?
Pourquoi les entreprises togolaises ne décollent pas et ne font pas de leurs promoteurs des riches hommes d’affaires surtout ceux qui sont spécialisés dans la transformation des produits locaux?
Cette question est souvent sur les lèvres et saturent les réseaux sociaux, les Master Class (nouvelle trouvaille sous les tropiques), les séminaires, les décisions des pouvoirs publics etc. On en est même à instaurer le mois de la consommation locale au Togo.
La raison est toute simple. Les produits de première nécessité importés sont largement subventionnés par les pays exportateurs, sont abondants, bon marché et à la portée de la bourse de nos concitoyens. Qui plus est, l’État togolais si je ne m’abuse, fait des remises de taxe sur ces produits, contrairement à nos produits locaux dont les coûts de production sont assez élevés pour les agriculteurs, moins subventionnés et aux méthodes d’exploitation agricoles encore archaïques. Il s’agit principalement du riz, de l’huile, de la tomate concentrée ou purée, des jus de fruits, le cube de cuisine etc.
Dans ces conditions le producteur togolais ne va pas mettre ses produits aux mêmes prix que ceux qui viennent de l’extérieur pour ne pas tourner à perte. Et la conséquence est que les populations même si les produits importés sont de mauvaise qualité préfèrent en consommer pour remplir le ventre à cause de la quantité que de la qualité.
Pour que cela décolle vraiment et pour que le Togolais consomme togolais, il va falloir taxer drastiquement les produits importés, subventionner aussi largement que possible non seulement les agriculteurs mais aussi ceux qui transforment les produits locaux et que l’État se porte garant des prêts bancaires pour ces derniers. Et finalement moderniser notre agriculture pour qu’elle produise en qualité et en quantité pour une autosuffisance alimentaire au lieu de se tourner vers l’extérieur pour des importations.
Autrement on sera toujours là à râler qu’on ne consomme pas togolais, à multiplier les mois du consommer local mais ce sera un coup d’épée dans l’eau.
Local n’a pas un prix local.
Acheté de la tomate à Lomé et tu comprendras que Local n’est pas bon à consommer
C’est parce qu’on ne produit pas assez localement que le local est cher!!! C’est la loi de l’offre et de la demande. Quand l’offre est faible et que la demande est élevée les prix sont aussi élevés. Mais dès que l’offre augmente avec la même demande, les prix commencent à baisser. Le gouvernement de fait des GNASSINGBE, qui ne veulent pas céder la place aux plus compétents des togolais de venir diriger convenablement le Togo, doit encourager les producteurs locaux à produire plus. Ce gouvernement doit créer des centres de stockage des aliments (l’équivalent de Togo Grain élargi à tous les aliments localement produits) et racheter les surplus des alimentaires au moment des récoltes, les stocker, puis les reverser sur le marché pendant la période de soudure pour maintenir les prix à des niveaux relativement bas!!!
ÇA AUSSI, L’ÉNERGUMENE TIMBRÉ FAURE DRACULA ZIEUX HOOONNN DE HIBOU GNASSINGBE EST INCAPABLE DE LE FAIRE!
Mais, cet incompétent notoire sait faire quoi au juste??? Il ne sait que gna.per les vielles sa.lo.pes de sa cour de courtisanes???
Je pense qu’ il y a 3 facteurs qui découragent la consommation de productions locales:
1. la mentalité Togolaise:
La grande majorité des Togolais et Togolaises pensent toujours que les produits importes ont une valeur ajoute et ont une qualité supérieur a ceux produits localement. Pour défaire cette mentalité des Togolais, il faut que les médias, le gouvernement et plus précisément les entrepreneurs fassent un effort de marketing communication. Dans cette marketing communication, les producteurs doivent organiser dans les grandes villes (marches) des dégustations des produits accompagne des gives away (donner gratuitement).
1. Qualité des produits finis:
Je ne doute pas de la qualité des produits finis, toutefois, les entrepreneurs Togolais sont paresseux au niveau de packaging (étiquettes) des produits. Ils doivent faire d’ énorme travaille sur les packaging car, ça aussi constitue une partie de marketing. Un produit qui n’ est pas présentable n’ attire pas de clientèle.
1. Prix de vente et l’ apport du gouvernement:
les prix de ventes n’ ont rien avoir avec l’ offre et la demande. Pour permettre et aider les entrepreneurs Togolais à adopter des prix de pénétration des marches (prix de pénétration est un prix qui permet de rentrer dans un marché ou il y a une compétition sévère, c’ est à dire que le prix de pénétration est plus bas que les prix des produits existants surtout importe dans le cas du Togo), il faut que le gouvernement réduit les impôts et d’ autres taxes sur tous les produits finis locaux. Non seulement cela aiderait les entrepreneurs à adopter ces prix de pénétrations, mais aussi permettrait à ces entrepreneurs à décoller – plus ils vendent, plus ils feront du profit et contribueront à l’ économie du pays à long terme et à l’ emploi.
Analyse très pertinente du compatriote Amorin.
À ces facteurs s’ajoutent les suivants :
1. L’importation des produits de première nécessité est exclusivement monopolisée par les hommes et les femmes du régime qui imposent brutalement leurs marques commerciales importées au consommateur final non seulement à travers un prix très bas, mais aussi à travers un réseau de distribution qu’un producteur local ayant des moyens financiers limités ne peut pas mettre en place .
2. Les producteurs locaux sont toujours dans un état d’esprit individualiste et peinent à s’organiser en groupe d’intérêt ou en groupe de pression pour se faire entendre auprès des pouvoirs publics.
K. Kofi FOLIKPO
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