Côte d’Ivoire- Napo Léon Gbati vise un poste de délégué pays

L’homme d’affaires rate de peu la coche d’être élu lors de la première mandature du Haut conseil des Togolais de l’extérieur (HCTE) Côte d’Ivoire. Tirant les leçons de cet échec, il est en train de mettre tous les moyens de son côté pour avoir le sourire à l’issue du nouveau scrutin.

Napo Léon Gbati, se présentant comme l’homme de l’espoir et de la cohésion, brigue un des trois postes de délégués pays mis en jeu en Côte d’Ivoire. Membre du bureau exécutif du HCTE sortant, en tant que rapporteur du groupe de travail en charge de la protection des personnes et des biens, ce natif de Bassar, né il y a une cinquantaine d’années, fait actuellement campagne.

« Il ne se contente pas seulement d’Abidjan et de ses environs comme il l’a fait par le passé. Cette fois, il va également à la rencontre de ses compatriotes de l’intérieur du pays, pour leur parler, recueillir leurs doléances », nous glisse un de ses visites réguliers du soir.

Il se susurre que celui qui s’est fait un nom dans le monde des BTP dans son pays d’accueil, directeur général de notamment de QJG construction, une entreprise spécialisée dans la construction de bâtiment, en génie-civil, en location et vente de terrains et de maisons, entre autres, aurait hésité avant de se porter candidat pour cette deuxième mandature du Haut conseil des Togolais de l’extérieur (2022-2025). « Il a demandé l’avis des uns et des autres. Beaucoup de ses compatriotes l’ont, spontanément, appelé à y aller, le rassurant qu’ils seront derrière lui, qu’ils vont se battre à ses côtés pour qu’il soit élu », ajoute un autre de ses admirateurs.

Profil idéal ?

Si certains disent que le profil de Napo Léon Gbati correspond au poste pour lequel il est candidat, l’intéressé, comme à son habitude, fait profil bas, préférant bosser dans le silence que de faire campagne sous les projecteurs, comme pour dire que les bonnes œuvres n’aiment pas le bruit. Il a franchi une première étape, celle de son inscription officielle. Bien qu’ils soient nombreux, seuls douze candidatures ont été acceptées pour trois postes in fine.

Dans son programme de campagne figure en bonne place le mot réconciliation. En effet, la diaspora togolaise de la Côte d’Ivoire est profondément divisée. Raison pour laquelle le candidat promet s’employer pour réconcilier les uns et les autres. « Il a un contact facile, il écoute tout le monde, avant de prendre toute décision », aimé répéter Jules Kombaté, un de ses fidèles.

« S’il est élu, il usera de tous les moyens dont il disposera pour réconcilier les gens. Même s’il faut demander pardon, il va le faire. Il faut que les Togolais, à la fin, soient un et indivisible. En deuxième position M. Gbati rassure qu’il travaillera pour venir en aide aux déplacés du nord du Togo, victimes des attaques terroristes. Selon lui, la diaspora doit jouer un rôle déterminant dans les solutions à apporter aux compatriotes souffrant des actions djihadistes », complète une autre personne proche du directeur général de QJG construction.

Le dernier point de son programme trouve son origine dans la feuille de route de l’exécutif qui veut que le haut conseil des Togolais de l’extérieur, un organe consultatif de statut associatif, non partisan, non discriminatoire et à but non lucratif, soit, à travers le Guichet diaspora, une interface entre le Gouvernement et la diaspora togolaise sur tous les sujets.

La première mandature arrive à échéance en novembre prochain. Le processus de l’élection est enclenché depuis quelques semaines.  L’élection des 48 délégués Pays (22 pour l’Afrique, 14 pour l’Europe, 5 pour la zone Amérique-Caraïbes et 7 pour la zone Asie-Océanie) est prévue à partir du 24 septembre jusqu’au 3 octobre 2022.

Le HCTE vise à rassembler et représenter tous les Togolais résidant à l’étranger, promouvoir partout la défense des droits et intérêts des Togolais de l’extérieur et leur porter assistance en cas de besoin, assurer le lien entre les autorités publiques du Togo et les autorités locales du pays d’accueil, favoriser et valoriser la contribution des Togolais de l’extérieur.

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