Le silence assourdissant des députés de l’actuel parlement face au quotidien des Togolais semblent confirmer la thèse des observateurs qui affirment que ce sont des « députés nommés ». Sinon comment expliquer un tel désintéressement à l’égard des préoccupations d’un peuple qui est censé leur avoir donné un mandat de représentation ?
Un parlement muet est un non-sens, une parfaite antinomie. Et pourtant, on ne peut qualifier autrement l’actuelle législature au Togo. Cette antinomie lui sied aisément. On a souvent l’occasion de voir sur les médias les vives discussions et les débats idéologiques qui animent les parlements dans beaucoup d’Etats de la planète. Et au-delà de ces débats, c’est généralement le quotidien du citoyen qui est au centre de ces discussions.
A l’heure actuelle, les députés français nouvellement élus sont en train de discuter des textes relatifs au pouvoir d’achat de leurs concitoyens. Et il est de tradition que dans les démocraties, les représentants du peuple saisissent directement les sujets qui touchent leurs mandants.
Paradoxalement, cette pratique vivante de la démocratie semble étrangère aux députés togolais. Ils sont comme une « minorité » qui vivent en dehors du quotidien du citoyen. Aucun évènement ne semble toucher leur paisible quiétude. La bulle du député togolais ne connait pas d’osmose. Elle est rudement imperméable. Même l’actualité du phénomène de vie chère, de spéculation entrainant une paupérisation de son peuple ne l’émeut aucunement. Et tout ceci n’est qu’un constat des faits.
Certainement, ceux qui qualifient ce parlement de boîte à enregistrement n’ont pas tort. On n’a pas besoin de parler pour enregistrer. Devrait-on organiser des séminaires de formation et d’information des députés togolais ? A qui revient-il la responsabilité de tels séminaires ? Il ne faut pas tourner ses regards vers l’exécutif, séparation de pouvoirs oblige !
Un parlement qui ne parle pas, en définitive, est un parlement qui n’existe pas.
Barth K.
ils sont nommés donc n’ont pas de compte à rendre aux citoyens
Un député nommé ne peut jamais parler. S’il ose parler, on lui coupe son salaire. Ainsi va la dictature des Gnassingbé.
El Nino, chez nous en pays EWE, un adage dit ceci: “LA BOUCHE QUI MANGE NE PARLE PAS !” Tout est dit.
Le parlement qu on a aujourd’hui à plus fait que tous les parlements que nous avons connu au Togo.Dans son agendas il a tout ce que les togolais ont besoin. Pour réussir.citons les acquis,le premier jour de la rentré parlementaire,la constitution de 92 est revenu avec Brillo ,du jamais vu au Togo ,ce parlement a amené le chef de l état à faire un discours devant les députés et ceci c est pour la première depuis 90 où la démocratie bat son plein au Togo. ce parlement a de beaux jours devant.Nous forces vives de la nation allons soutenir bec et ongle ce parlement jusqu’à la fin de son mandat.Notez bien 7 ans dodoh
Ils ont voté la restitution des boeufs ou un remboursement pur et simple ?
Qui a mangé les boeufs?
Quels sont les acteurs phares de cette bévue?
Les djihadistes laissent une commission dans les villages, à l’attention de ceux qui ont pris leurs boeufs, pouvez vous nous en donner l’essence ?
Dans combien de temps seront ils à Lomé ?
Quel conseil a ce parlement pour la population, étant donné que c’est juste une minorité qui a a avalé les boeufs.
Les mesures pour parvenir à un remboursement ont beaucoup coïncidé avec la dernière hausse des prix de produits pétroliers.
Est ce suite à un vote parlementaire ?
En quoi le remboursement devrait il impacter tout un chacun ?
Il est à rappeler que ce sont des vies humaines, innocentes, qui ont été fauchées, et que le problème mérite une attention toute particulière.
Le peuple togolais est habitué au terrorisme, depuis longtemps.
Posez vos actes, nous avons devoir d’en discuter.