Beaucoup d’observateurs ont, à juste titre, opéré des rapprochements entre les discours du togolais Robert Dussey et du malien Abdoulaye Maïga, à la tribune des Nations-Unies lors de la 77ème Session ordinaire de l’ONU. Pourtant celui qui a le plus provoqué des remous et qu’une certaine jeunesse africaine tient en héros est le Premier ministre malien par intérim, Abdoulaye Maïga. Quelles peuvent en être les raisons ?
Alors que le Ministre togolais des affaires étrangères, Robert Dussey, a choisi de faire passer son message dans un style diplomatique tout en étant clair sur la volonté du continent africain de ne plus « un wagon » tiré par une locomotive étrangère, le Premier ministre malien par intérim qui d’ailleurs l’avait précédé a semblé abonder dans le même sens mais avec des mots moins « tendres ». Abdoulaye Maïga, pour sa part n’a pas hésité à pointer du doigt nommément des institutions internationales et leur représentant comme l’ONU et son patron, ou encore des Etats comme la France pour dénoncer une certaine « arrogance » dans leur démarche envers son pays, le Mali.
Mais fondamentalement, ce qu’il faut objectif retenir du passage de ces deux hommes d’Etat est qu’au sein de l’élite africaine, il y a désormais cette ferme volonté de rupture avec le « néocolonialisme » et les « injonctions cachées ou manifestes des puissances occidentales ». L’Afrique ne se contentera plus désormais de ce siège de faire-valoir que les pays puissants et émergents lui accordent.
Toutefois, les suites de ces deux discours montrent que l’intervention du malien est celle-là qui est énormément relayée et qui d’ailleurs rencontre un certain engouement au sein de la jeunesse africaine. Certains analystes le qualifient de « populiste » et tentent d’expliquer cette ferveur autour de son discours par ce trait de populisme. Quand bien même cette analyse serait juste, elle est insuffisante pour expliquer la marée humaine qui a accueilli Abdoulaye Maïga à son retour au Mali après les scènes de fierté observées dans la diaspora africaine partout ailleurs.
Dans les faits, les mots prononcés par Abdoulaye Maïga traduisent entièrement les actions réelles que mènent les autorités maliennes depuis que les militaires ont pris le pouvoir. Il s’agit de ce qu’on peut appeler un « discours assumé, vivant et vécu ». Ce qui est très loin de celui du togolais Robert Dussey dont l’allocution ressemble beaucoup plus à une déclaration de bonnes intentions. Le pouvoir malien affiche réellement ses actions de rupture avec le passé et posent des fondements d’une certaine réciprocité entre le Mali et tous les partenaires. Au même moment, les autorités togolaises brillent par une diplomatie incohérente qui ne montre rien d’original. Pire, ces dernières sont très loin des idéaux de démocratie qui animent l’actuelle jeunesse africaine.
Tous ces éléments contribuent à faire du discours de Robert Dussey un « échos » qui sera vite oublié alors les actions jointes aux paroles d’Abdoulaye Maïga maintiendront longtemps sa « voix » dans l’esprit de la jeunesse africaine.
Barth K.
Les deux discours ne sont pas comparables. L’insolence en public n’est pas “africain”. Nous voulons revendiquer l’africanisme, commençons à “faire passer la salive, là passerait “. Les vrais Africains ont compris…
Je voudrais dire que le “sang et la salive sont dans le ventre, mais c’est pour une raison que la salive sort plus souvent sinon exclusivement… “
Ce monsieur est incroyable dans son analyse.
Quelle rupture fait la junte alors que ce sont les institutions françaises et occidentales qui financent tout au Mali?
Quelle rupture fait-elle quand c’est la Russie elle aussi impérialiste et qui est malheureusement en train de tomber sous les coups de l’Occident, qui en passant est son soutien.
La jeunesse relaye le discours populiste et creux de la junte putschiste tout simplement, parce qu’elle est politiquement inculte.
Arrêtons décrire du n’importe quoi.
Alors, c’est vous le plus politiquement cultivé de toute la jeunesse africaine ?
Nous avons alors besoin de votre intervention et de vos actions pour faire avancer la cause du continent. Le mot POPULISME est employé à toutes les sauces, lorsqu’on se couvre les yeux, en croyant se cacher; surtout par certains média et ce, à certaines fins que nous n’allons pas développer ici.
Est ce normal qu’ils se servent en matières premières, perçoivent des pourcentages énormes sur l’utilisation du CFA, une ristourne de la dette coloniale, etc et prétendre financer quoique ce soit chez nous ?
Vous avez étudié quoi?
Comment accepter à
vie d’être dominé bêtement ?
Quand Sarkozy dit que l’homme africain n’est pas encore né , c’est un plaisir pour vous?
Vous avez appris à sourire à pareils propos ?
Qu’est-ce qui empêche un africain aujourd’hui de décider du bonheur de ses frères et avec ses frères, comme tous les autres peuples et civilisations font ?
N’avons nous pas dépasser le Néandertal ?
Laissez vous mûrir un minimum et éduquez-vous à voir des noirs très heureux chez eux, se respectant entre eux. S’il vous plaît.Car ,c’est la suite à venir, qu’il pleuve ou vente.
Merci