Les abeilles royales informées du décès de la reine

On aura tout entendu sur la mort de Mémé Lili. Les abeilles royales auraient été mises au courant du décès de la queen. Les jardins du palais de Buckingham possèdent en effet cinq ruches, dont l’apiculteur royal John Chapple à la charge.

C’est lui qui a annoncé la mort de la reine aux insectes. Il a placé des rubans noirs sur chacune des ruches, avant de parler aux abeilles pour leur expliquer la mort d’Elisabeth II, et qu’elles devaient continuer de travailler pour leur nouveau maître, le roi Charles III.
John Chapple donne quelques détails sur ce rituel qu’il a réalisé vendredi. « Je drape les ruches avec un ruban noir et un nœud. […] On frappe sur chaque ruche avant de dire « la maîtresse est morte, mais ne partez pas. Votre nouveau maître sera bon avec », rapporte l’apiculteur.
Cette superstition prête à sourire. Mais la légende raconte que, si on ne la respecte pas, les abeilles pourraient arrêter de produire du miel, quitter les ruches ou même mourir subitement. La présence d’abeilles à Buckingham est pourtant relativement récente : les deux premières ruches ont été introduites en 2009, selon le site officiel de la royauté. Il s’agit en fait de l’application d’une tradition beaucoup plus vieille, originaire de l’Europe et assez connue au Royaume-Uni. Elle veut que le propriétaire d’une ruche parle à ses abeilles et leur annonce les évènements importants de sa vie, notamment le décès de ses proches, mais aussi son mariage.
Agé de 79 ans, John Chapple s’occupe des ruches depuis maintenant quinze ans. Outre les cinq ruches des jardins de Buckingham, il a la charge des deux ruches de Clarence House, le secrétariat de la famille royale.
Le nouveau roi Charles III, engagé dans plusieurs projets autour de l’environnement, appréciera sûrement cette attention portée aux abeilles. Avec son accession au trône, il hérite aussi du titre de roi de tous les cygnes du Royaume-Uni, ainsi que des dauphins, des baleines et des esturgeons. Qu’elle est belle la vie de roi, de reine, de prince et de princesse !

 Source : Liberté / libertetogo.info

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