Togo: une nouvelle pierre blanche pour fêter le Nouvel An Guin

La communauté Guin fête le Nouvel An ce dimanche 25 septembre. Ce peuple, qui occupe le site marin-lagunaire au sud-est du Togo, s’est retrouvé en fin de semaine pour célébrer l’entrée dans sa 359e année lunaire. Un calendrier unique et accompagné d’un événement quasi religieux : la prise de la pierre sacrée.

Toute la matinée, jeudi 22 septembre, les adeptes n’ont cessé de converger vers Gbatchome, le lieu des retrouvailles. Ils sont arrivés du Ghana, de Côte d’Ivoire, du Bénin et du Nigeria pour se purifier et recevoir la bénédiction de la nouvelle année, l’année lunaire.

Tous vêtus de blanc, chefs religieux en tête, adeptes ensuite, hommes et femmes ont rivalisé d’élégance, le corps ceint d’un pagne blanc, le torse nu, les bras et jambes recouverts de dessins de leurs couvents au kaolin. Les séquences de danse se sont enchaînées, dans une démarche majestueuse, les transes se suivent aux chants d’allégresse et de youyou.

Le moment fort des cérémonies a lieu dans l’après-midi, lorsque les prêtres se rendent dans la forêt pour en revenir avec la fameuse pierre sacrée. Sa couleur se veut prémonitoire : une pierre rouge annonce des catastrophes. Cette année encore, les prêtes sont accueillis dans des moments de liesse, au son des youyous ; cette année encore, la pierre est blanche, couleur annonciatrice de bonnes nouvelles.

La nouvelle année s’annonce en pays Guin. Dans toutes les maisons, on servira ce dimanche le yakè yakè, un couscous à base de maïs avec de la viande ou du poisson frais.

rfi.fr/fr

0 thoughts on “Togo: une nouvelle pierre blanche pour fêter le Nouvel An Guin

  1. EPE-EKPE =

    1) Hypocrisie:
    Tout les orateurs réligieux ou autres , vociferent Unité, Harmonie, Fraternité ; mais posent des actes scandaleux de division et de mise à l’écart d’une partie (probablement la plus grande) des Guin, en continuant de politiser l’événement.

    2) Opportunisme:
    Au lieu d’adresser (si vraiment besoin ! ) un “akpé” protocolaire générique et général, rapide et succinct dans le style “akpé looo aux autorités nationales, préfectorales et locales”, tous les orateurs se vautrent avec zèle dans une servile personnalisation, et dans une louange nominative, avec répétition et insistance partisane et politicienne, et en amenant la plèbe à danser en ligne bien en face d’ “invités”, alors qu’il s’agit de danses rituelles, cérémonielles et non pas de danses-spectacles-allégeance.

    3) Politisation:
    Antérieurement ce fut de scandaleux posters sur des poteaux, maintenant ce sont toujours de scandaleux intrus posters posés devant l’estrade des discours pour être bien visible par le public et (dans l’œil des caméras qui filment les interventions). Que viennent foutre ces photos à Gbatchomé?!

    4) Couardise
    Et tout le monde, benoîtement ou par sournois calcul ou par peur, laisse faire cette récupération et cette politisation, aucune réaction, aucun courage pour rectifier, de refuser la compromission, la corruption, l’obligation, le chantage ou la menace de la divinité Gnassinguin, mais on n’hésite pas une seconde à sermonner, pour cause de souillure de lieu sacré, les photographes qui vont sur l’air de danse chaussures au pied. Alors les intruses photos posters ne souillent donc rien ?!

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