A Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, ou à Bobo Dioulasso au sud-ouest, des manifestations ont éclaté ce vendredi 28 octobre 2022.
Il s’agit des manifestations, selon des journaux burkinabè en ligne, contre la présence militaire française. D’ailleurs les manifestants sont porteurs d’un « message clair : le départ de l’armée française, l’annulation des accords coloniaux, le départ de l’ambassadeur de France Luc Hallade. En plus de cela, ils dénoncent la nomination de cinq ministres du pouvoir de Damiba dans le gouvernement Apollinaire Kyélem », renseigne le site Libreinfo.
A Ouagadougou, certains manifestants ont pu être autorisés à entrer à l’ambassade de France. Ils disent vouloir remettre une lettre à Luc Hallade, ambassadeur de France au Burkina Faso, rapporte Omega Medias. Ensuite, les protestataires se rendus au camp militaire Bila Zagré de Kamboinsin qui abrite « les militaires français de l’opération Sabre », lit-on.
Sur place, les manifestants ont retrouvé « uniquement des soldats burkinabè », à en croire l’Agence d’information du Burkina (AIB). Dans une lettre remise aux responsables des lieux, les manifestants ont un donné 72 heures à la France pour quitter le pays. « Les protestataires ont exigé que leur ultimatum soit communiqué aux autorités françaises », précise l’AIB.
Peuple Burkinabè en lutte pour sa liberté. Le panafricanisme est suffisamment légitime en lui-même. Le panafricanisme transcende les nationalités, les pères fondateurs eux-mêmes venaient de divers horizons. Les afro-descendants de Washington à Sydney, ou en France vont continuer de ciseler le voile impérialiste, le voile françafricain avec tous ses mécanismes de domination. L’armée française (donc de France) doit rester en France. Le FCFA, monnaie coloniale doit être décapité.