Au Burkina Faso, un bilan provisoire fait état de douze personnes dont quatre soldats morts dans une embuscade qui a eu lieu, samedi 15 octobre, à Bouroum dans le centre-nord du pays.
Il s’agit d’une embuscade contre une unité d’un détachement qui était en mission de reconnaissance dans la commune de Bouroum. Cette unité est mixte, composée à la fois de militaires et de Volontaires pour la défense de la patrie. Le bilan humain est encore provisoire. Nous savons que huit supplétifs de l’armée et quatre militaires ont été tués mais il y aurait aussi cinq personnes portées disparues. Par conséquent, le bilan pourrait encore évoluer.
L’état-major des armées n’a pas encore communiqué à ce sujet. On ignore à ce stade qui sont les auteurs de cette embuscade. Plusieurs sources sécuritaires pointent du doigt des « groupes armés terroristes », sans donner davantage de détails. Une source locale, à Silmangué, signale par ailleurs l’intervention, depuis ce dimanche matin, de forces aériennes qui survolent cette zone. Des opérations militaires seraient donc en cours.
Les attaques de ce type sont fréquentes et la situation sécuritaire s’est dégradée, ces derniers mois, à l’intérieur du pays. Cette nouvelle embuscade intervient au lendemain de la désignation du capitaine Ibrahim Traoré comme chef de l’État. Ce militaire bénéficie d’un soutien populaire auprès des Burkinabè et de la classe politique parce qu’il a notamment promis de reconquérir le territoire et donc de mettre fin à toutes ces attaques qui minent le pays.
Source : rfi.fr