Cent seize (116) enseignants au total, pour avoir observé des mots d’ordre de grève, sont ” arbitrairement et abusivement exclus, licenciés, révoqués de la fonction publique” au Togo.
Il s’agit d’un constat notoire que vient établir des mouvements et organisations de la société civile qui tirent sur la sonnette d’alarme sur le sort de ces enseignants, aujourd’hui en situation précaire. Ces derniers, cherchant leur pain quotidien en se transformant en conducteurs de taxi-moto, sont victimes de braquages meurtriers.
D’après les OSC, “des indices concordent à conclure à l’existence de menaces réelles qui pèsent sur ces enseignants arbitrairement et abusivement relevés de leurs fonctions”, peut-on lire dans un communiqué rendu public par les organisations.
Elles disent engager l’entière responsabilité des ministres Gilbert Bawara de la Fonction publique, du Travail et du Dialogue social et Komla Dodzi Kokoroko des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l’Artisanat, par rapport aux conséquences dramatiques et aux dégâts collatéraux qu’ont causé et causent encore les différentes mesures injustement prises à l’encontre d’enseignants grévistes. A les en croire, “il existe un véritable lien de cause à effet entre la situation dans laquelle ces enseignants se trouvent aujourd’hui et les mesures arbitraires et abusives dont ils ont été victimes”.
Pour finir, ces mouvements et OSC demandent au ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Yark Damehame d’ouvrir une enquête pour faire la lumière sur les circonstances du meurtre de Monsieur N’Moigni GNONKPA, et sur les différents braquages et accidents dont ont été victimes ses trois autres collègues Mawuli Kokouvi ADJOGBLE, Mayigma GBANTCHARE et Kokou Miwonounyue MAWOUEGNA.
Tout est possible dans ce pays. De plus les coupables ne sont jamais punis.
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