La crise post-électorale ivoirienne de 2011, entre autres conséquences, a entrainé l’exil de plus 300 000 ivoiriens dont 7000 environ avaient trouvé refuge au Togo dans un camp spécial construit à Avépozo, quartier à l’Est de Lomé sur la Nationale N°2. Depuis ce vendredi 14 octobre 2022, ce camp est rasé et les réfugiés ivoiriens s’y trouvant encore, purement et simplement expulsés manu militari.
Le site du camp des réfugiés ivoiriens d’Avépozo est vidé des personnes et des biens en début du week-end passé par les éléments de la Gendarmerie nationale togolaise. Une expulsion faisant suite aux refus des réfugiés de s’exécuter par eux-mêmes aux injonctions de déguerpissement à eux signifiés.
Un air de désolation règne désormais sur ce site et ses alentours où on peut voir les habitations détruites ainsi que des biens matériels, vestimentaires et matelas entassés par endroit. Les réfugiés expulsés sont totalement désemparés, ne sachant plus à quel saint se vouer, d’autant plus qu’une vague de pluies sporadiques touchent la capitale togolaise ces temps-ci. Certains d’entre eux témoignent du caractère cruel de cette opération d’expulsion qui les met dans un état de misère inimaginable. Pour quelques-uns, un peu chanceux, une partie de leurs effets personnels est recueillie par des voisins togolais en attendant qu’ils trouvent un lieu où s’établir.
Il faut noter que le statut de réfugié de ces quelques 400 ivoiriens à résider encore dans ce camp à avépozo a expiré le 30 Septembre 2022. Pourtant ceux-ci ont choisi de demeurer au Togo en dénonçant des irrégularités dans le processus de leur intégration dans la société togolaise par l’UNHCR. Déjà en fin du premier semestre 2022, le gouvernement ivoirien avait officiellement lancé le processus de « retour volontaire au pays ». Ainsi cette année 2022, environ 300 réfugiés ivoiriens résidant au Togo ont été rapatriés en Côte d’Ivoire.
Notons que le démantèlement du camp d’Avépozo intervient quelques jours après une rencontre entre les Chefs d’Etats togolais et ivoiriens en Côte d’Ivoire.
Je condamne! L’article précise que le démantèlement intervient quelques jours après une rencontre entre les présidents togolais et ivoiriens. Alors 2 questions: La Côte d’ivoire a-t-elle donné le feu vert ? La méchanceté légendaire de ADO a-t-elle encore frappée ?
Informations biaisées… Si Laurent Gbagbo et sa femme sont à Abidjan, qu’est-ce qui empêcherait un ivoirien de retourner chez lui… C’est de cela que les journalistes doivent nous parler. C’est trop facile, de se faire loger gratuitement et de faire ses affaires…
Cher ami, ouvrez les yeux si vous êtes vraiment naïf. Laurent Gbagbo est libre. Mais beaucoup de ses partisans sont en prison. Pour dire qu’il y a au moins une raison de s’inquiéter!
Avec des gens comme Akanga les Africains trouveront toujours une raison pour se deresponsabiliser!!
Au passage notez que votre pays accueille de nombreux réfugiés politiques : Tchadiens, Centrafricains, Rwandais, Congolais, Maliens, BF… même Ghanéens de la Volta.
Saviez-vous qu’avec le concours du HCR beaucoup de réfugiés ivoiriens sont déjà rentrés au bercail? Ceux qui sont restés dans ces cabanes (Akanga peut en être fier), ont peut-être des raisons objectives en Droit pénal de ne pas rentrer suite aux actions des uns et des autres dans leur guerre civile, ou simplement parce qu’ils aiment le Togo, ayant construit une vie familiale et professionnelle.
On c’est que sur la terre de vos fameux aïeux tout devient politique, même les incompétents cherchent forcément à disserter avec des raisonnements loufoques.
Erratum
On sait que sur la terre (…)
On n’est pas étonné quand ce zèbre warrants écrit ici “on c’est que” avant de constater son niveau minable de raisonnement et d’expression pour revenir tenter de corriger le tir de charabia déjà parti ….
Hihihihihihihihi
C’est cela l’idiot troll s’est remis en route pour ses divagations. Les faits relatés t’intéressent moins.
Warsh et oust !!!