On connaît le classement de l’année 2021 des pays africains selon l’indice de développement humain (IDH). Les pays premiers de cordée n’ont presque pas changé dans cet ensemble dont les performances se mesurent à partir de trois critères principaux : le produit intérieur brut (PIB) par habitant, l’espérance de vie des citoyens d’un État et le niveau d’éducation mesuré à partir de 15 ans et plus.
Il est par ailleurs expliqué que le niveau de développement des pays est calculé en fonction non pas sur des données strictement économiques, mais sur la qualité de vie de leurs ressortissants. L’île Maurice, Seychelles, Algérie, Égypte, Tunisie, Libye restent donc en tête, sans surprise.
Naturellement, la majorité des pays ont vu leur IDH baisser en raison de la crise économique mondiale. Cela n’a pas empêché l’île Maurice et les Seychelles de mettre du beurre dans leur épinard, même sur le plan mondial où ils sont respectivement classés 79ème et 72ème. Malgré ce rang flatteur de l’un comme de l’autre pays, on ne les a jamais vu organiser à tort et à travers des sommets, gages de développement et de prospérité pour certains pays.
Le Togo de Faure Gnassingbé, lui, est plutôt friand de sommets annoncés à cor de trompe, mais qui à l’arrivée n’apportent rien économiquement aux citoyens. Un jour, Lomé se retrouve la capitale de la cybersécurité, le lendemain il accueille une session du Comite régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), un autre jour il est attendu pour être la capitale du textile africain, comme celui qui aura lieu du 04 au 06 novembre prochains et qui n’est que la 8ème édition du Salon International du Textile Africain (SITA). Malgré cette propension à rouler les mécaniques et à jeter l’argent par les fenêtres, les Togolais continuent de vivre sous le seuil de pauvreté, signe que les pays développés ne font pas autant de bruit pour impacter leurs communautés.
Il faut passer les vingt-cinq premiers rangs avant de voir le Togo dans ce classement où il occupe la 162ème place, un score faible, sinon pitoyable. Au lieu de travailler à rendre l’économie plus dynamique, les amoureux du folklore préfèrent sacrifier la modeste économie du pays sur l’autel de leurs désirs propagandistes.
Le Correcteur