Alors que les Etats membres de la Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) connaissent des difficultés économiques dues à une crise financière mondiale, le rapport de la 62ème réunion des Chefs d’Etats de cette organisation n’a fait cas d’aucune résolution en guise d’améliorer les conditions de vie des populations. A quoi sert finalement cette institution ?
Lorsque les pionniers de la CEDEAO, feu Général Yacoubu Gowon et feu Général Gnassingbé Eyadema, mettaient en place cette institution en 1975, l’objectif principal était de créer une union économique et monétaire en faveur d’une amélioration des conditions de vie des populations. Ainsi des accords de coopération entre les Etats membres ont été réalisés à l’instar de la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace CEDEAO.
Il est évident que cet objectif dépend inévitablement de facteurs politiques et sécuritaires favorables. A cet effet, la CEDEAO ne pouvait pas occulter son rôle de garant du respect des principes démocratiques.
Malheureusement, l’état général actuel (politique et économique) de l’espace ouest-africain ne milite guère en faveur de la CEDEAO.
Sur le plan politique, cette organisation peine à inciter à la mise en place d’institutions fortes au sein de ses Etats membres. C’est en son sein notamment que l’ère des coups d’Etat institutionnels a vu le jour.
En matière économique, la CEDEAO semble se mélanger les pinceaux. Elle donne l’impression d’avoir relégué au dernier plan le développement économique de la zone.
La dernière réunion des Chefs d’Etat de l’organisation en donne un malheureux exemple. Les conclusions de cette réunion corroborent la thèse des personnes qui disent que la CEDEAO est devenu un syndicat de Chefs d’Etats. Il est étonnant que ceux-ci n’aient pris aucune résolution économique en cette période où les organisations régionales « sérieuses » ne cessent de faire des réflexions pour se sortir de la récession économique qui menace tous les Etats du monde entier.
Les sommets de cette organisation ouest-africaine ressemblent de plus en plus à des retrouvailles ou de récréation entre Chefs d’Etat au frais des pauvres contribuables.
Cedeao = Coquille vide animée par 11 guignols de présidents
Ils n’ont qu’à revenir aux prérogatives des pères fondateurs au lieu de suivre bêtement OUTARRA
En plus deux poids deux mesures.