Décidemment, il semble que le jeune doyen garde une dent contre les « Juliettes » (journalistes). Ils sont les premiers à monter au front lorsque les concitoyens sont à bout, en appelant les autorités à agir pour les soulager, mais lorsque les décisions sont prises, ils sont des laissés-pour-compte.
Augmentation du prix des produits pétroliers, hausse du prix gaz, vie chère, inflation, etc. il ne se passe pas un jour où les « Juliettes » n’ont pas fait cas de ces sujets, aussi bien dans les journaux papiers, dans la presse en ligne, sur les chaines de télé ou encore à la radio.
Ils proposent des solutions et appellent les gouvernants à prendre des mesures fortes afin d’atténuer les peines de leurs concitoyens. Mais quelle ne fut leur surprise quand vendredi dernier, les dix mesures présidentielles ont été ventilées. Les « juliettes » n’ont eu que leurs yeux pour pleurer. Ils ont creusé, fouillé et bêché toutes les dix mesures, une à une, phrase par phrase, mot par mot, lettre par lettre mais ils n’ont rien trouvé les concernant et qui peut semer la joie dans leur cœur.
Le jeune doyen, manifestement, n’a pas pensé à eux, au travail herculéen qu’ils abattent quotidiennement. Alors que c’est lui-même qui avait tambouriné sur tous les toits qu’aucun Togolais ne sera laissé de côté. Ou bien les « juliettes », eux ne sont-ils pas des Togolais ??
Il y eu le même scénario lors de la crise sanitaire. Les hommes de média n’ont pas bénéficié du fameux « Novissi », le programme de transfert monétaire mis en place par le gouvernement. Or des promesses avaient été faites à leur endroit ce qui les avait fait pavlover et languir longtemps avant de déchanter.
Il est vrai que dans le lot certains prennent un vilain plaisir à le critiquer à longueur de journée ainsi que sa gouvernance et les membres de son harem. Ceci expliquerait-il cela ? On ne saurait le dire.
En tout cas, les « juliettes » ont l’impression que le jeune président a des griefs personnels contre eux. Qui sait, peut-être qu’il est en train de leur réserver une belle surprise…
Source : Liberté
0 thoughts on “Les grands oubliés du 228”