Bien que la campagne de commercialisation 2022-2023 de soja soit lancée depuis bientôt un mois, les agréments d’achat et d’exportation ne sont pas encore disponibles. Colère des acteurs.
Il se passe quoi au juste, empêchant que les agréments d’achat et d’exportation de soja soient remis aux acteurs concernés afin que la campagne de commercialisation débute enfin ? C’est la question que beaucoup se posent depuis plus de trois semaines que le nouvel exercice a été lancé depuis le 15 novembre dernier.
Un constat s’impose : à ce jour, les requérants des agréments d’achat et d’exportation n’ont pas encore reçu les agréments. Ces derniers, dit-on, ne sont pas encore signés par le ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Consommation locale.
Pourquoi ? Le confrère Letabloid semble connaître la raison, parce qu’écrivant que « Face à ce nième écueil, les acteurs locaux de la filière sont de plus persuadés de manœuvres de mains noires pour les écarter de la filière, à l’aune des indiscrétions disant certaines entités qui avaient normalement d’autres rôles dans la chaine, descendre sur le terrain pour acheter directement les productions auprès des paysans, ouvrir des magasins à cette fin et mener plein d’autres activités étant normalement du ressort des autres maillons de la chaine, notamment les commerçants et exportateurs ».
Et d’ajouter : « Et cette tragicomédie (sic) se joue pendant que sur le marché mondial, le mastodonte Chine fait changer les paradigmes avec des produits bon marché et les acteurs locaux togolais de la filière ont besoin de soutiens de la part de l’Etat pour maintenir le cap des performances qui tirent le Togo vers le haut et enjolivent son image à travers le monde ».
Bien avant la création de l’interprofession en 2018, les acteurs locaux ont toujours joué un rôle important dans l’achat et l’exportation de soja au Togo.