Ce mercredi 25 janvier, Bilal al-Sudani, un chef du groupe État islamique, et une partie de sa suite ont été éliminés au cours d’une opération menée par les Américains en Somalie.
La mort de ce haut cadre de l’organisation extrémiste est confirmée le lendemain par Défense Lloyd Austin, le Secrétaire à la défense des USA, précisant que le djihadiste tué n’est pas n’importe qui.
En effet, explique-t-il, « Al-Sudani se chargeait d’encourager la présence croissante du groupe État islamique en Afrique et de financer ses opérations dans le monde, y compris en Afghanistan ».
Et d’ajouter que « Cette action sécurise un peu plus les États-Unis et ses alliés et reflète notre engagement constant à protéger les Américains du terrorisme. »
De l’intervention du Secrétaire à la Défense, on apprend également que sa neutralisation s’est faite non pas par drone mais par un commando de Navy Seals. Celui-ci au départ devrait seulement capturer Bilal al-Sudani mais a été obligé d’ouvrir le feu pour se défendre face aux hommes dudit chef.
C’est dire que l’opération a été minutieusement préparée depuis plusieurs mois avec l’accord de Joe Biden, le président américain.
