Le contexte dans lequel le quotidien privé qu’il a créé a été de nouveau suspendu pour trois (3) mois, le pousse à rendre le tablier et quitter la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC).
Le journal Liberté est de nouveau suspendu à compter de ce 2 février 2023 et ce pour une durée de trois mois. Ainsi en a décidé le régulateur qui donne l’impression d’avoir dans son viseur la parution, critique du pouvoir en place.
Il n’y a pas longtemps, le même titre a été condamné par la justice togolaise à payer douze (12) millions de FCFA et trois (3) mois de suspension après qu’il a publié un article faisant état de ce qu’un jeune aurait été tué par balle sur la route de Tabligbo lors du passage du convoi de Victoire Tomegah-Dogbé, la cheffe du gouvernement.
Cette nouvelle suspension fait sortir Zeus Aziadouvo de son gong. Ce dernier est le propriétaire de la parution en question et également président du Comité technique presse écrite de la HAAC.
S’il le journaliste démissionne, c’est parce qu’il récuse sa signature en bas du document qui mentionne la suspension de Liberté. En effet, il claque la porte de l’institution après avoir pris soin d’adresser une correspondance à Pitalounani Telou, le président de la HAAC.
Dans sa lettre de démission, Zeus Aziadouvo souligne que « Les décisions que nous avons prises ce jour, nous éloignent de notre mission qui est de garantir et d’assurer la liberté et la protection de la presse et des autres moyens de communication de masse ».
Selon lui, le régulateur s’écarte de sa mission et compromet sa neutralité « en cédant aux désidératas des groupes de pressions politiques dont l’agenda est d’imposer la loi du silence ».
Et d’enfoncer le clou : « Nous sommes même allés jusqu’à remettre en cause ce que nous faisons en tant qu’institution constitutionnelle de régularisation ». Ne pouvant pas cautionner, insiste-t-il, « les décisions de la plénière de ce jour (il) démissionne de la HAAC à compter de ce jour ».
La Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication est critiquée par beaucoup de journalistes qui considèrent qu’elle s’écarte de ses prérogatives et de jouer plutôt le jeu du pouvoir qui, il faut le rappeler, est régulièrement pointé du doigt de museler la presse critique.
Tout de go, il faut dire que le journaliste n’est nullement pas un colporteur. Malheureusement, c’est le constat que l’on peut faire concernant certains médias de la place au Togo. Le quotidien, Liberté puisque c’est de lui qu’il s’agit ne cesse de colporter des rumeurs, dès lors qu’on le confronte à la réalité, les responsables sont incapables d’apporter la preuve de ce qu’ils affirment. Ce comportement écorne sans nul doute l’image de la presse togolaise dans son ensemble. Être critique vis-à-vis de l’autorité n’est pas condamnable, mais la ou le bas blesse, c’est quand le journal fait dans le sensationnelle en diffusant de fausses informations comme dans l’article publié par le journal liberté disant qu’un jeune aurait été tué par balle sur la route de Tobligbo au passage du convoi de Madame le Premier ministre Victoire Tomegah-Dogbé. Difficile pour le propriétaire de ce quotidien, de reconnaitre les fautes son journal et de acter sa suspension. Zeus Aziadouvo sait clairement qu’il est temps son journal Liberté se ressaisisse et rentre dans les rangs des bons élèves en matière de professionnalisme de la presse togolaise.
une question: quand vous supportez ce régime, votre conscience ne vous reproche rien du tout?
vous vous basez sur quoi pour étayer votre affirmation comme quoi @tedlesaint “supporte ce régime”?
est ce que vous avez pris la peine de bien de lire ce qu’il a écrit? je suppose que non.
Nous luttons pour nous débarrasser de ce régime dans une logique des lois qui régissent ce pays et non dans du sensationnel , le mensonge , le dénigrement etc… et j’en passe .
Laissez l’émotion à coté et soyons réaliste .
Merci
Les journalistes qui publient des articles tendancieux sur le site republicofmachin sont ils irréprochables
est ce une raison de faire comme eux?