Le Togo était bel et bien représenté par son ministre en charge de l’Environnement, Foli-Bazi Katari, à ce sommet organisé par le Gabon et la France les 1er et 02 Mars derniers à Libreville. Un certain pessimisme entoure les bénéfices de cette rencontre pour les pays partageant la forêt du bassin du Congo. Qu’en serait-il du Togo, très loin de l’Afrique centrale ?
Le réchauffement climatique et les nécessités de la protection de l’environnement ne viennent au devant de l’actualité que par de pompeuses rencontres internationales. Concrètement les Chefs d’Etats et les « décideurs » internationaux posent rarement des actions pour réduire les émissions polluantes ou protéger les régulateurs climatiques naturels que sont les forêts.
Ainsi ce « One Forest Summit » ayant abouti à une promesse de 100 millions d’euros à disposition des Etats souhaitant accélérer leur stratégie de protection des réserves vitales de carbone et de biodiversité, apparait comme un pavé jeté dans la marre. Les principaux Etats de l’Afrique centrale, notamment le Gabon, le Congo, la RDC sont les premiers à être sur la liste des bénéficiaires d’éventuelles retombées financières dudit sommet.
Dès lors, la présence du ministre togolais de l’Environnement au « One Forest Summit » interpelle sur les bénéfices d’une telle rencontre pour le Togo. S’agissant de la protection des forêts, la politique énergétique du gouvernement togolais est aux antipodes de l’objectif de ce sommet.
Dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, le prix élevé du gaz butane censé être une alternative aux charbons de bois est en défaveur de la préservation des forêts. On ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre.
Au demeurant, si la délégation togolaise voudrait justifier de possibles acquis à ce sommet, alors qu’elle instruise le gouvernement afin de revoir à la baisse le prix du gaz butane. Cela contribuerait à réduire le phénomène de déforestation.
L’homme noir , celui la qui a tout abandonné. C’est l’homme blanc de la France qui viendra nous dicter comment gérer notre environnement, et ensuite reviendra nous exproprier du bois de nos arbres et autres ressources pour le bien-être de ses citoyens. C’est encore lui qui viendra nous donner des fonds pour la soi-disante conservation de nos forêts pendant que nos populations souffrent de désertification et par-dessus nos terres arables sont menacées de sécheresse. Pathétique Quelle. malédiction