Cinq militants arrêtés au Ghana en 2020 pour leur implication présumée dans un barrage routier revendiqué comme une activité d’accession à l’indépendance de la partie occidentale de l’ex-Togoland, ont été inculpés le 21 mars 2023. Une décision qualifiée ce jeudi par la Homeland Study Group Foundation (HSGF) comme « erreur judiciaire ».
Selon la presse ghanéenne, cinq des nombreuses personnes arrêtées ont été inculpées en vertu de la loi de 1976 du décret militaire interdisant à toute personne de la région de la Volta de parler ou d’organiser des activités cherchant à détacher ce territoire de la République du Ghana.
Le juge aurait déclaré les cinq coupables et tout condamnant chacun d’eux
à cinq ans de prison.
« C’est malheureux et une erreur judiciaire. La constitution de 1992 est une constitution démocratique et contient
principes fondamentaux des droits de l’homme tels que la liberté d’expression et de associative entre autres. HSGF est d’avis que le tribunal n’a pas pris en compte l’obligation qui incombe au Ghana en tant que membre des Nations Unies et de ratifier le Pacte relatif aux droits de l’homme et la Déclaration universelle des droits de l’homme des Nations Unies lors du procès des suspects présumés. », s’indigne la Fondation dans un communiqué publié ce 23 mars.
« HSGF ne tolère pas et ne tolérera aucun acte de violence dans la recherche de
l’État du Togoland occidental et ne soutiendra aucun acte de propagande judiciaire de manière à effrayer la population l’exercice de leurs droits humains fondamentaux. Cette décision doit être renversé avec effet immédiat, car le Ghana n’est pas une île en matière de justice livrer », ajoute le document.
Le groupe conclut en appelant ses partisans à respecter tous les codes de l’activisme pacifique en tant que membres de l’UNPO, tout en les encourageant à ne pas perdre le fil et à ne pas être confus par ces condamnations.