Ce sont plusieurs dizaines de Sénégalais qui ont été interpellés par la police lors des dernières manifestations en marge du procès de l’opposant Ousmane Sonko. Ce mardi 22 Mars 2023, plus de 53 parmi eux ont été entendus par les juges d’instruction, et placés sous mandat de dépôt.
Alors que plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer l’instrumentalisation de la justice sénégalaise à des fins politiques ainsi que la violation des droits élémentaires des citoyens, le Parquet de Dakar procède sereinement à la poursuite des manifestants interpellés le 16 Mars dernier par la police. C’est ainsi que ce mardi, les juges des 2ème, 3ème et 7ème Cabinet d’instruction du Tribunal Lat-Dior ont entendu, inculpé et envoyé en prison plus d’une demi-centaine de personnes.
D’autres manifestants sont en attente de passer devant les juges d’instruction du Tribunal de Grande Instance de Dakar. Il faut noter que parmi les personnes interpellées, figurent des mineurs dont la situation impose des particularités. De sources sénégalaises, certains de ces mineurs âgés de 14 à 16 ans, sont gardés au niveau du Commissariat de Police des Parcelles Assainies.
La situation politique demeure tendue au Sénégal où le président Macky Sall entretient le flou sur sa participation ou non aux élections présidentielles de 2024. Dans le même temps, son principal challenger, Ousmane Sonko est hospitalisé pour des violences subies en se rendant au Tribunal de Dakar, notamment l’inhalation de gaz lacrymogène.
On apprend également l’arrestation du responsable de la Clinique Suma Assistance où l’opposant reçoit des soins.
Le cas de Macky Sall sera pire que Alfa Konde, car, lui Mackey sall risque d’ avoir une balle dans la tete. Quand le moment viendra pour les militaires d’ agir, il risque de ne pas s’ en sortir. Il joue avec le feu. Tot ou tard, les militaires agiront.
Est-ce que les Militaires togolais ont déjà rêvé une seule fois de loger 3 boulettes de plomb dans la crâne du cro-magnon Faure Gnassingbé?
Moi je ne place plus tellement d’espoir en ces armées néo-coloniales d’opérette qui ont du mal à se ranger aux côtés de leur Peuple massacré et martyrisé.