Au moins 15 personnes ont été tuées au Sénégal à la suite d'une flambée de violence après la condamnation du chef de l'opposition Ousmane Sonko. À l'instar de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), d'autres organisations dont l'Union africaine, l'Union européenne et les Nations unies se sont également prononcés sur ces violences au pays de Macky Sall
Déplorant la « perte en vies humaines », la CEDEAO appelle aussi à la « retenue et au règlement des différends par des moyens pacifiques », puis, « à défendre la réputation louable du pays en tant que bastion de paix et de stabilité ».
Le Directeur exécutif de la branche sénégalaise de l’ONG Amnesty International, joint par Radio France Internationale sur la situation qui prévaut dans plusieurs villes du Sénégal suite à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme dans l’affaire Adji Sarr, a exprimé la vive préoccupation de son organisation sur « l’usage disproportionné de la force par les forces de l’ordre ».
Le rectorat de l’Université Cheikh Anta Diop a publié un communiqué le mercredi 31 Mai 2023, soit la veille du verdict du procès pour viols contre l’opposant Ousmane Sonko, pour informer les enseignants et les étudiants de la suspension des cours pour des raisons de sécurité.
Comme on pouvait s’y attendre, l’annonce de la condamnation d’Ousmane Sonko à 2 ans d’emprisonnement ferme dans l’affaire Adji Sarr a immédiatement engendré des manifestations violentes dans le pays. En réaction à ses violences, le gouvernement a tout simplement bloqué l’accès à plusieurs applications de réseaux sociaux.
« Je ne comprends pas les décisions qui ont été prises. Je jure devant Dieu que je n’ai rien fait et Dieu sera au contrôle », a-t-elle déclarée, relayée par Seneweb.
Après sa condamnation pour une peine d’emprisonnement de deux ans ferme ce jeudi 1er Juin 2023 dans le procès initié contre lui par l’ex employée de « Sweet Beauty » Adji Sarr pour viols, Ousmane devra probablement être arrêté et déposé en prison. Une situation qui risque de raviver les tensions déjà très vives dans la capitale sénégalaise.
Le Chef de l’Etat sénégalais s’est prononcé sur les violences répétitives qui secouent le pays, et qui sont liées au feuilleton judiciaire mettant en scène l’opposant Ousmane Sonko (principal accusé) et d’autres citoyens avec divers chefs d’accusation. Macky Sall s’est montré très ferme sur le sujet dans son intervention au dialogue national ouvert hier mercredi.
Les charges de viols et de menaces de morts contre Ousmane Sonko ont été abandonnées pour défaut de preuves insuffisantes, le leader du Pastef/Les Patriotes a été, cependant, condamné à deux ans de prison ferme pour corruption de la jeunesse.
Ce mercredi 31 Mai 2023, deux dialogues politiques doivent s’ouvrir dans la capitale sénégalaise. L’un dénommé « dialogue national » est organisé sous l’initiative du Chef de l’Etat Macky Sall au palais présidentiel, et l’autre nommé « dialogue du peuple » est initié par l’opposition regroupée dans la coalition « F24 ».
Depuis ce triste jour du 13 janvier 1963 où Sylvanius Olympio fut assassiné, tous ceux qui ont essayé d´affronter la dictature en se mettant sur son chemin, furent impitoyablement éliminés. La liste de tous ces martyrs, assassinés d´une façon ou d´une autre, est longue. Les nombreuses tentatives depuis le début des années ´90 pour humaniser le pouvoir d´état et le rendre aux Togolais, n´ont pas pu résister à la terreur militaire, seule légitimité de la dictature du père en fils.