L’homme d’affaires togolais basé en terre ivoirienne a créé le Fonds d’épargne et de crédit des femmes, dénommé « Mutuelle Queen », une microfinance destinée aux couches fragiles.
Connu pour son côté humanitaire, Napo Léon Gbati, établi en Côte d’Ivoire depuis plusieurs décennies, se lance dans la microfinance à travers la création du Fonds d’épargne et de crédit des femmes.
La « Mutuelle Queen » est dotée d’un fonds initial de 50 millions de FCFA. Elle est réservée, au début, aux femmes togolaises opérant en terre ivoirienne. Son objectif est de les encourager dans leurs activités économiques de telle sorte qu’elles deviennent autonomes. Et en même temps lutter contre la pauvreté de ces couches fragiles.
« Contrairement aux mutuelles d’épargne et de crédit traditionnelles qui demandent un dépôt initial avant tout crédit, la Mutuelle Queen donne la possibilité de financement à ces femmes sans un dépôt initial. Confirmant le caractère hautement social de la «Mutuelle Queen». Pour ce faire, il est mis dans chaque commune et arrondissement de la Côte d’Ivoire, des équipes de la mutuelle qui se chargent d’étudier les dossiers des femmes, d’évaluer par rapport à leur activité, le besoin de financement nécessaire et enfin, d’aller connaître la maison où loge celle qui sollicite l’accompagnement. Une fois que ce processus est concluant, le crédit est accordé en fonction du besoin exprimés et jugé conforme au type d’activité », rapporte afrique-news.
Le Fonds d’épargne et de crédit des femmes est basé dans le département de Bingerville mais a des antennes dans chaque commune et arrondissement de la Côte d’Ivoire. Au premier trimestre de 2023, la « Mutuelle Queen » compte 450 membres.
L’homme d’affaires Napo Léon Gbati ambitionne de créer une filiale au Togo, son pays, d’ici 2026.
« Il s’agit pour lui, entant que togolais de la diaspora, d’apporter sa pierre à la construction de son pays en accompagnant la politique de développement à la base du gouvernement à travers l’autonomisation économique des femmes. Une politique très chère au chef de l’État togolais Faure Gnassingbé qui ne ménage d’ailleurs aucun en la matière avec plus initiatives visant à assurer l’autonomisation économique de la femme togolaise », complète le confrère.