Togo-BAC I : La question de sa suppression encore remise sur le tapis

Le probatoire encore appelé le baccalauréat première partie (BAC I) est un examen officiel qui permet aux élèves togolais de la classe de première d’accéder à la classe de Terminale. Seulement, cet examen officiel [véritable casse-tête chinois pour les apprenants] est le plus inutile dans le système éducatif togolais, surtout qu’il n’est pas sanctionné par un diplôme.

Depuis, des voix, pas des moindres, claironnent sa suppression du cursus scolaire togolais. Cette année encore, alors que des candidats inscrits à cet examen sont en pleine composition depuis hier mardi, le député Gerry Taama remet le sujet sur le tapis. A l’en croire, cet examen n’est qu’une perte de temps et d’énergie.

« Je vole pour vous dire que le Togo est le seul pays francophone de la Cedeao à conserver cet examen. Et pourtant, quand on regarde dans les institutions internationales, les multinationales installées au Togo, les banques, les grandes sociétés, même dans certains de nos ministères, engagés comme consultants, on y trouve majoritairement des Sénégalais, des Ivoiriens, des Béninois. Ces trois pays ne font pas passer le probatoire à leurs enfants, et ils n’ont rien à nous envié, bien au contraire. Le Togolais fait le choix d’être premier au plan scolaire, et dernier au plan professionnel. Le cimetière du chômage est jonché de corps de premiers de la classe », ironise le président du Nouvel Engagement Togolais (NET), sur sa page Facebook.

Et d’ajouter : « Tous ceux qui sont favorables au maintien du probatoire présentent un seul argument. Ça permet de trier et de préparer l’élève au baccalauréat. Très bien, mais pour faire quoi avec le bac ? Le maintien du probatoire ne rend pas nos élèves meilleurs que ceux des autres pays qui n’en font pas. Et plus tard, ils ne sont pas plus compétitifs sur le marché du travail pour les mêmes raisons ».

Faut-il le préciser. Cet examen qui est un passage obligé pour accéder à la classe de Terminale a fait quitter des bancs de milliers de Togolais. Après plusieurs tentatives sans succès, certains croyant ne pas être faits pour aller à l’école, ont dû abandonner le lycée pour aller apprendre, malgré eux, un métier.

7 thoughts on “Togo-BAC I : La question de sa suppression encore remise sur le tapis

  1. Le dispositif du probatoire est franchement obsolète. Plus aucun pays ne le fait. Il est supprimé en France depuis 1964. Qu’on arrête d’emmerder notre jeunesse chérie avec des écueils sans aucun intérêt formateur.

  2. Une idée du colonisateur pour priver le peuple togolais de connaissances. Aussi permettre à l’état de ne pas dépenser assez d’argent pour les bourses d’études. Résultat, la plupart des togolais ne finissent leurs études qu’en première et ce sont eux qui sont devenus des poisons pour la société,ils n’ont jamais goûté à la philosophie pour le développement personnel. À côté au Bénin, cela n’existe pas conséquence, les Béninois poursuivent leurs études supérieures sans entraves et leurs façons de raisonner un meilleure avec un pays prospère, propre et en plein développement avec une démocratie meilleure et des dirigeants plus ou moins strictes et moins de corruption que chez nous quand tout est fait avec lutte , agressivité à l’Evala. Et ils n’ont ni d’yeux pour voir ni des oreilles pour entendre ni un esprit de vision pour le pays.

      1. Qui reçoivent les épreuves avant le Bac 1 et 2 ?bref les épreuves des examens au Togo. C’est toujours vous non? Et ben , regarde l’état du pays. Il est à l’image votre cerveau et esprit de chien. Bande de nuls mangeurs de chiens.

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