Le début du processus pour les élections législatives et régionales de cette année au Togo, marqué par le recensement, est déjà entravé par de multiples complications. Celles-ci révèlent une sorte de précipitation qui flirte avec de l’impréparation au niveau de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
La liste des insuffisances révélées par le début du recensement électoral dans la région maritime se fait de plus en plus longue : défaut de matériel ou matériel carrément défectueux, incompétence de certains agents recenseurs, quantité insuffisante de centre de recensement dans les grands quartiers de Lomé, etc…
Mais en plus de ces problèmes logistiques, il y a un autre souci lié à la période retenue par la CENI pour lancer le processus de recensement. Au Togo, les centres de recensement et de vote sont en général installés dans les établissements scolaires (publics et religieux). A cet effet, depuis le 29 Avril dernier, ces établissements scolaires connaissent une certaine affluence accompagnée des tapages et tohu-bohu que provoquent les attroupements de personnes humaines.
Malheureusement, les salles de classe demeurent ouvertes au même moment pour les élèves qui ont plus que jamais besoin de calme et de sérénité pour affronter les dernières semaines de cours avant les examens de fin d’année.
Est-ce que cette situation défavorable à la réussite des élèves a-t-il échappé aux responsables de la CENI ? A moins que cette commission dispose d’un agenda caché, il serait opportun qu’elle commence par rectifier le tir pour des élections totalement inclusives.
C’est toujours mieux que tout se passe rapidement et dans les temps
La CENI dispose déjà des résultats des élections de 2025 en poche. Pourquoi trainer?
Pour son 5e mandat, ce sera Zéro coup K.O. C’est a dire 95% au 1er tour.
Question: Est-ce que les togolais de l’extérieur sont concernés par le recensement?
Ma question est posée a la CENI et aux membres élus du HCTE.