Le corps sans vie du Colonel Toussaint Bitala Madjoulba, commandant du 1er Bataillon d’intervention rapide (BIR), a été retrouvé dans son bureau le 4 mai 2020. Trois ans après, sa famille ne sait toujours pas ce qui s’est exactement passé. Aucune information officielle sur l’enquête ouverte dans la foulée.
Dans la nuit du 3 au 4 mai 2020, cet officier supérieur des Force armées togolaises (FAT) a été assassiné, la gorge tranchée. L’indignation suscitée par l’ignoble acte pousse le pouvoir en place à ouvrir une enquête, confiée à une unité mixte.
Trois ans après, aucune conclusion officielle n’est distillée dans l’opinion. A peine sait-on, selon les informations non démenties, que le patron du BIR aurait été tué par sa propre arme de Marque Beretta.
Aujourd’hui sa famille et ses proches continuent de réclamer justice. Dans une lettre adressée à Faure Gnassingbé, chef de l’Etat, Dr Isidore Wasungu, le président de l’association Naws Teelba Diaspora, prie le chef suprême des armées de « nous remettre la dépouille de notre frère Toussaint Bitala MADJOULBA afin de l’enterrer selon les rites de nos ancêtres Nawdba ».
Et d’ajouter : « Parce qu’ils n’ont pas eu cet honneur d’enterrer leur fils, frère, père Toussaint Bitala MADJOULBA dont la dépouille est toujours à la morgue depuis exactement trois ans, les Togolais en général et les Nawdba en particulier sont toujours plongés dans un deuil sans fin, un deuil perpétuel. L’enterrement est la seule façon pour notre frère de rejoindre ses ancêtres et nous les siens de pouvoir sortir de notre deuil ».
Les togolais sont des nuls ! Ils refusent de se battre pour arracher leur liberté !
Le Nul des nullards parle; il s appelle KANKLO