Au Togo, les autorités veulent mettre en valeur le Koutammakou, seul site du pays classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2004. Un projet d’un coût estimé à 3 milliards de francs CFA a été validé en février dernier. Ce vaste « paysage culturel » habité, composé de maisons à tourelles en terre crue, se situe au nord-est de Kara et se prolonge au-delà de la frontière du Bénin. Un trésor national fragile qui pose de nombreux défis aux équipes de conservation. Au Togo, les autorités veulent mettre en valeur le Koutammakou, seul site du pays classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2004. Un projet d’un coût estimé à 3 milliards de francs CFA a été validé en février dernier. Ce vaste « paysage culturel » habité, composé de maisons à tourelles en terre crue, se situe au nord-est de Kara et se prolonge au-delà de la frontière du Bénin. Un trésor national fragile qui pose de nombreux défis aux équipes de conservation.
Le conservateur du Koutammakou, Casimir Batchatchilé, nous emmène dans une takienta. Une maison à tourelles en terre crue, comme une petite forteresse, dans un paysage ponctué d’arbres, de mares et de bosquets sacrés. Celle-ci appartient à un natif de Nadoba surnommé L’Européen, 72 ans, qui nous reçoit à l’ombre d’un arbre devant la takienta qu’il a construite par tradition. « C’est une maison d’habitation à étages. C’est une forteresse de protection et c’est le temple aussi. C’est sa troisième fonction ça. Il y a des autels qui protègent. »
Ce sont ces liens entre habitat et pratiques culturelles, qui font l’identité du site. Des traditions séculaires ; on estime que les Batammaribas, « ceux qui façonnent la terre », se sont établis là entre le 16e et le 18e siècles, sans doute en provenance du Burkina Faso.
Une préservation primordiale
Casimir Batchatchilé poursuit la visite du site, qui s’étend sur 50 000 hectares. Un site vivant, qui pose de nombreux défis de conservation. Alors que certaines maisons sont quasiment détruites, d’autres sont en construction, toujours à partir de matériaux locaux. « La terre, le bois, et puis la paille… Aujourd’hui, la paille est rare. Le bois se fait aussi rare, mais le site, c’est le paysage tout entier. Donc, le défi, c’est de travailler à préserver l’environnement. En 2018, il y a eu des pluies abondantes qui ont entraîné l’effondrement d’un grand nombre de sikiens [autre nom de la takienta, NDLR]. »
Depuis, un projet a été lancé pour recenser les maisons, consigner les pratiques de construction, et créer un comité d’alerte. Car pour l’Unesco, comme pour les autorités et historiens togolais, sa préservation est primordiale. L’archéologue Angèle Aguigah était ministre de la Culture au moment de l’inscription du site au patrimoine mondial il y a près de 20 ans. « Le Koutammakou est un site majeur de l’Afrique parce qu’il est considéré comme l’ile de Gorée, comme les palais royaux d’Abomey, comme les tombeaux des Askia au Mali. Le Togo en est fier. »
Plusieurs projets sont en cours, pour mieux valoriser le Koutammakou dont la réhabilitation d’une quarantaine de maisons, lancée début mars.
Source: rfi.fr/afrique
S.O.S: Un togolais père de famille vivant en Allemagne et revenu au Togo durant le mois de Mai 2023 a été battu à mort et assassiner à son domicile à Lomé pour avoir critiquer Faure GNASSINGBE à l’aéroport de Lomé Tokoin.
Le monsieur qui souffrait des troubles mentaux avait critiquer publiquement Faure GNASSINGBE à son arrivée à l’aéroport de Lomé. Après avoir quitté l’aéroport, il fut suivi par les miliciens Kabye de Pya à la solde de Faure Gnassingbe qui ont rattrapé notre frère et l’ont battu à mort ds son domicile.
La vidéo du cercueil et du corps de notre frère circule sur les réseaux sociaux.
PRIÈRE VULGARISER AU MAXIMUM ET INFORMER L’AMBASSADE D’ALLEMAGNE