C’est justement l’état d’esprit de Santrinos Raphaël, programmé en ouverture de la deuxième soirée de concerts du Femua. L’avant-veille, le chanteur de 27 ans avait déjà fait une apparition sur scène à l’Institut français d’Abidjan, lors d’une soirée consacrée au Togo. À l’occasion, il y avait retrouvé “Papa” King Mensah, une figure expérimentée de la musique togolaise qui lui prodigue ses conseils et lui explique “à quel point il faut être patient”.
Considéré comme l’un des espoirs de la musique dans son pays, l’auteur de Fiançailles et Maladie d’amour sait ce qu’il doit à la Côte d’Ivoire, connue de longue date pour son rôle de rampe de lancement : “Dès que j’ai mis le pied ici, ma carrière a décollé sur le plan international”, assure-t-il, en référence à son duo avec la Béninoise Zeynab (Waa) en 2020.
Ses collaborations avec le Rwandais Yvan Buravan, rencontré à Lomé lors de sa tournée consécutive à son prix Découvertes RFI, ou encore le Ghanéen Stonebwoy, grâce à l’entremise du footballeur international Emmanuel Adebayor, ont un peu plus élargi le réseau du Togolais qui s’est produit au Burkina, au Gabon, au Bénin…
Avec rfi.fr/musique