Les communautés le long des frontières du Ghana avec le Togo et le Burkina Faso forment des « comités de surveillance » pour empêcher les extrémistes d’entrer dans ces pays, rapportent nos collègues de Deutsche Welle.
Dans un reportage publié par le média d’État allemand ce mardi 27 juin 2023, on peut voir un groupe de jeunes hommes mener une formation et organiser des sensibilisations dans les villages.
Selon les informations, le groupe n’a pas de formation formelle, mais la police locale l’a approuvée.
Si l’idée est d’empêcher les groupes extrémistes de s’enraciner dans ces communautés frontalières, certains experts mettent en garde contre le risque que représentent ces groupes ou agences de sécurité.
“On leur donne des armes sophistiquées… Et d’une manière ou d’une autre, ce ne sont pas des gens bien formés pour manier ces armes. Quand ils auront le sentiment de ne pas être inclus dans le processus de gouvernance, ils peuvent aussi se lever et devenir des groupes extrémistes contre l’Etat”, a déclaré un intervenant sur DW.
Le Ghana, ainsi que les voisins du golfe de Guinée, le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Togo, se méfient de l’instabilité juste au niveau de leurs frontières nord, où les groupes djihadistes se sont développés.
Le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Togo ont déjà subi des attaques et des incursions à travers leurs frontières, mais le Ghana n’a jusqu’à présent signalé aucune attaque directe liée à des militants islamistes au Burkina Faso.
Les cellules terroristes existent déjà dans les pays , ces cellules sont dormantes depuis des années et ne seront actives qu’au moment opportun avec la complicité des leaders religieux musulmans et les chefs des communautés qui se sentent lésés par nos gouvernants mais qui reçoivent des assistances pécuniaires et autres de ces terroristes . Ils sont comme des espions occidentaux qui existent dans les différents pays.
Le mal était déjà avec la complicité aussi des occidentaux qui s’en servent pour leurs intérêts.