A l’instar de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) et la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP), le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) exige également la reprise des opérations du recensement dans la zone 1.
Dans un communiqué, le président du parti, Yao Daté conteste la manière dont l’opération du recensement s’est déroulée dans la zone 1 qui regroupe les communes des Lacs, du Bas-Mono, de Vo, de Zio, de Yoto, d’Avé, d’Agoè-Nyivé et du Golfe.
En effet, ce recensement, démarré le 29 avril 2023, a connu une kyrielle de dysfonctionnements graves, au nombre desquels le retard considérable dans le déploiement des kits de recensement dans les centres d’enrôlement, l’état défectueux, vétuste voire obsolète de ces kits, (plus de 20 ans d’âge parfois) avec des ordinateurs et des imprimantes mal initialisés et fréquemment en panne, des opérateurs mal formés, absents, ou en retard, ou qui désertent les sites avant l’heure réglementaire de fermeture, sans compter les pénuries des consommables (encre, formulaires, carburant, cartes, etc.) d’où la lenteur observée dans l’enregistrement des électeurs. Il faut parfois plus de deux heures de temps sinon toute la matinée ou toute une journée pour obtenir sa carte d’électeur.
« Vu que ce constat a été fait et reconnu par le Gouvernement lors du conseil des ministres du 8 mai 2023, de même que la CENI dans son communiqué numéro 003 du 05 mai 2023, le CAR estime que le nombre de Togolaises et Togolais de tout bord politique, privés de carte d’électeur dans la zone est très important et pourra constituer une source de tension. Par conséquent, le CAR invite le Gouvernement et la CENI à tout mettre en œuvre pour corriger cette situation en reprenant pour quelques jours les opérations de recensement dans la zone 1 », a indiqué Yao Daté, président du CAR.
Le parti de feu Me Agboyibo n’est pas le seul dans cette dynamique. L’ANC de Jean-Pierre Fabre, la DMP de Mme Adjamagbo-Johnson et d’autres forces de l’opposition sont également dans cette logique.
Reste à savoir si les autorités togolaises seront flexibles aux exigences de l’opposition. Surtout que le 14 juin dernier, la CENI a officiellement annoncé la fin des opérations du recensement électoral sur l’ensemble du territoire.
c’est bien de voir les partis politiques sortir individuellement déjà pour réclamer la reprise du recensement dans les zones lésées et surtout insister sur l’usage des machines qui sont fonctionnelles et non des machines défectueuses car ce régime moribond a toujours mis les machines défectueuses dans les zones acquises à l’opposition .