Un groupe de militaires met fin au régime d’Ali Bongo, peu de temps après la proclamation des résultats officiels lui donnant une victoire avec 64, 27% des suffrages exprimés.
Après l’annonce de la réélection d’Ali Bongo dans la confusion, dans des conditions suspectes, des militaires proclament l’annulation du triple scrutin (présidentiel), législatives et locales) et la dissolution des institutions gabonaises très tôt ce mercredi 30 septembre 2023.
« Nous mettons fin au régime en place ». C’est le message essentiel à retenir dans un communiqué lu sur la chaîne de télévision Gabon 24. Ces militaires déplorent, ces dernières dans le pays « une gouvernance irresponsable, imprévisible qui se traduit par une dégradation continue de la cohésion sociale risquant de conduire le pays au chaos», raison pour laquelle, selon eux, ils ont «décidé de défendre la paix en mettant fin au régime en place ».
Un « Comité de transition et de restauration des institutions» est mis en place. « À cet effet, les élections générales du 26 août 2023 ainsi que les résultats tronqués sont annulés », insistent les putschistes.
« Toutes les institutions de la république sont dissoutes, le gouvernement, le Sénat, l’Assemblée nationale, la Cour constitutionnelle (…) Nous appelons la population au calme et à la sérénité et nous réaffirmons notre attachement au respect des engagements du Gabon à l’égard de la communauté internationale », a-t-il poursuivi, proclamant aussi la fermeture des frontières du pays « jusqu’à nouvel ordre ».
Après le Niger le 26 juillet dernier, le Gabon est désormais aux mains des hommes en uniforme.
Quand on vous dit que les instabilités politiques et régionales sont causées par les coup d’état électoraux , vous refusez.
On a touché le fond en termes de mauvaise gouvernance au Gabon. Au 228, quelqu’un se permet même de confier toutes les régies financières du pays à ses concubines.
Chez nous, il est temps de détendre le climat politique, libération des prisonniers politiques, retour des exilés, assise nationale, transition civile, départ du clan Gnassingné dans la paix.
Au lieu de ça, ils sont en train de virer de l’argent dans des comptes en suisse, en se disant que si ça tourne mal, ils viendront en profiter.
C’est une analyse terre-à-terre.
Dis-nous: le Mali, le Niger, le Burkina, il y a pas eu d’élections crédibles?
Vraiment moi je pense que tu es tonhossou et non tonhonon
Super de super !
On va voir ce que le Macron machin va faire !
Alors les FAT, montrez enfin que vous avez des couilles.
C’est ça, on appelle garçon. Vive mon Afrique qui se réveille. Je vais offrir un bon tchep à mes enfants aujourd’hui.
Le president Ali Bongo n’ attend pas du tout quitter “les affaires” et voici pris.
Dans ce cas, il va prendre du plomb bien chaud.