Noureddin Bongo, fils de l'ancien président, accusé de « haute trahison » et de « corruption active », est derrière les barreaux. Il a passé sa première nuit à la prison centrale de Libreville.
Président du RPM, un des principaux membres de la plateforme de l’opposition Alternance 2023, Alexandre Barro Chambrier reste « confiant parce que l’intervention des militaires a été salutaire », déclare-t-il au micro de RFI, rappelant toutefois qu’il ne sera pas question de passer « d’une dictature civile à une forme de dictature militaire ».
La réflexion à laquelle appelle Umaro Sissoco Emballo implique lucidité, y compris sur la pratique du pouvoir de certains dirigeants, alliés objectifs des putschistes.
Les remaniements au sein des forces armées africaines suivent la courbe d’évolution des coups d’Etats militaires menés généralement par les responsables de sécurité des Chefs d’Etats. Le Président bissau-guinéen vient de renforcer sa propre sécurité en nommant deux nouveaux généraux à la tête dudit service.
Ce général va créer des surprises et tout le monde va finir par l'aimer. Si le pouvoir ne lui monte pas à la tête. Il a une belle stature, s'exprime très bien, prend des décisions rapide, et est plutôt humble.
Le Gabon emboîte le pays au Niger. Ce qui rend les choses plus faciles à ces militaires, c'est que, ceux qui protègent ces dirigeants sont ceux-là mêmes qui font ces coups d'État militaires à qui ils sont censés protéger et donner leur vie pour eux en cas de danger imminent. Y a-t-il encore confiance entre les protégés et les protecteurs? D'où vient cette crise de confiance? C'est la question qui mérite d'être posée. Par analyse, une réponse neutre et objective est simple à donner.
Pour l’instant, le coup de force militaire contre le régime d’Ali Bongo Ondimba est en marche. Tout porte à croire que c’est la fin d’une dynastie au sommet du Gabon. C’est aussi l’avis de l’activiste togolais David Kpelly dont voici l'analyse, courte mais incisive.