À la suite d’un affrontement entre la Police du Ghana et un groupe de personnes dans la région de la Volta, la Fondation Homeland Study Group (HSGF) a exprimé des inquiétudes concernant l’événement. Le groupe, militant activement pour l’indépendance de la région faisant partie de l’ancien Togoland, qualifie l’altercation d’acte de “vandalisme”.
“Les informations recueillies par le bureau exécutif de l’HSGF le 30 août 2023 allèguent que le personnel du Service de Police du Ghana dans le district de Hohoe, région de la Volta, a causé des dommages à certaines propriétés dans la ville de Gbi-Godenu. Le vandalisme aurait inclus l’incendie de motos, de maisons, ainsi que la destruction de véhicules garés dans diverses maisons. Dans une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, les véhicules appartenant au chef de la région, garés dans sa propriété, n’ont pas été épargnés par le vandalisme”, lit-on dans une déclaration publiée aujourd’hui par la Fondation.
Lors de cette agitation, trois personnes auraient perdu la vie et plusieurs autres ont été blessées, nécessitant par la suite une hospitalisation. Selon les informations, la Police poursuivait des individus soupçonnés de posséder des substances illicites, localement appelées “wee”.
“Il est également allégué que lesdits coupables ont été appréhendés, ce qui nous laisse dans une impasse totale quant à pourquoi toute la ville devrait payer pour un “mauvais comportement” de trois personnes”, s’indignent les activistes de Western Togoland.
La direction de l’HSGF condamne fermement les actes “barbares” et exhorte les autorités à enquêter rapidement sur cet incident. De plus, la Fondation insiste pour que les agents responsables de “ce comportement regrettable” soient tenus pour responsables de leurs actions.
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