Depuis New-Dehli où il participe au sommet du G20, le Président français Emmanuel Macron a de nouveau désavoué le régime militaire qui conduit le Niger depuis le 26 Juillet dernier. Sa déclaration ne risque pas d’apaiser les tensions déjà très vives entre les deux pays.
Alors que le Colonel-major Amadou Abdramane, porte parole du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) qui dirige le Niger, a déclaré ce samedi 9 septembre à la télévision nationale que la France mobilisait les forces et moyens armés pour attaquer son pays, une sortie médiatique d’Emmanuel Macron vient « attiser le feu ».
En effet, interrogé sur la déclaration du régime nigérien, le président français a tenu à démentir cette information. Puis il a poursuivi ses propos en disant : « Les forces françaises ont été mises en place sur le sol du Niger à la demande du Niger. Et nous sommes là pour lutter contre le terrorisme à la demande du Niger et de ses instances démocratiquement élues, à savoir le président Bazoum, son gouvernement et son Parlement. Nous avons d’ailleurs eu une action efficace qui a drastiquement réduit les attaques terroristes sur le sol du Niger. Et nous l’avons fait au prix de la vie de plusieurs soldats français, j’ai une pensée pour la mémoire de ces derniers et leurs familles à chaque fois que j’évoque ce sujet. Un coup d’État depuis juillet dernier retient en otage un président démocratiquement élu. La France a une position simple : nous le condamnons, nous demandons la libération du président Bazoum et la restauration de l’ordre constitutionnel. Et nous ne reconnaissons aucune légitimité aux déclarations des putschistes. Puisque le président Bazoum n’a pas renoncé à son pouvoir, si nous redéployons quoi que ce soit, je ne le ferai qu’à la demande du président Bazoum, et en coordination avec lui. Pas avec des responsables qui, aujourd’hui, prennent en otage un président. Sur ce sujet, depuis le premier jour, la France se coordonne avec l’ensemble des présidents de la région, les chefs d’État et de gouvernement, et nous soutenons pleinement les positions de la Cédéao. La Cédéao a condamné ce putsch, elle a pris des sanctions, tout comme l’UMOA, et la Cédéao continue le travail pour libérer le président Bazoum et permettre de résoudre ce sujet. La France est à ses côtés et le soutient. Sur le reste, je n’ai pas d’intention tant que la situation est celle-ci, elle gèle en quelque sorte tout, puisque la seule personne avec qui nous avons à légitimement parler est le président Bazoum ».
Ce bambin immature de Macron est-il entrain de délirer a ce point?
Si j’étais Tchiani, j’allais couper le téléphone et l’Internet a Bazoum. Comme ça, ce gamin de Macron va discuter avec son dieu.
Pourquoi Macron ne reconnait pas Ali Bongo comme seul président légitime du Gabon? Après tout, Ali serait réélu par 65% des votants.
Franchement, Macron est seul dans ses rêves d’enfant. Sylvain Itté est devenu sans papier au Niger. Avec qui, Macron discute? Tchrrrr!
Dehors la France!
Mais qu’il aille discuter avec Bazoum dans son cachot !!!
Macron est à la ramasse. Il est tout seul dans sa logique
Y a t’il un accord secret ente lui et Bazoum
Evidemment que OUI, c’est Bazoum qui nourrissait les Terroristes que la France protège et dorlote !
D’accord avec Macaron.
Les militaires africains depuis 1960 et leurs coups d’État ont fait reculer leur pays.
Le nègre comme l’a dit Senghor est une bulle d’émotion.
Chaque citoyen donne son avis, chaque groupe de militaires se prend pour un sauveur et une partie du peuple qui galère pense que le président doit être renversé.
Si Tchiani veut bien, il n’avait qu’a attendre et se presenter aux élections présidentielles.
On l’a vu avec Salou Djibo, applaudit pour son coup mais honnit dans les urnes, lui qui pensait le contraire. Idem pour Guei.
Pour ce qui connaissent le Niger ils diront que ce coup et l’entêtement des militaires seront catastrophique et feront reculer le pays qui est déjà assez handicapé par son fort taux de natalité de 5 à 6 gosses par femme. Certains diront qu’il faut se battre pour sa souveraineté sauf qu’on est pas du tout souverain quand on a un taux de pauvreté de plus de 60 % et que 40 a 60 % du budget national dépend des riches.