Le journaliste Alain Foka rentre pour continuer d’apporter directement sur place, sa contribution à l’émancipation du peuple africain. Pourquoi ce retour fait-il débat?
Il faut rappeler qu’en un moment où peu de journalistes osaient prendre la parole pour aborder des thématiques cruciales concernant notre continent, pendant que beaucoup sont encore au chaud en Afrique en train de chasser biches et buffles, le gladiateur descendait dans l’arène de la lutte dominants-dominés.
Alain Foka, puisque c’est de lui qu’il s’agit, était dans le ventre du boa, de ceux qui dirigent le monde.
Avec quelques-uns de ses courageux compagnons, notamment Claudy, ils parlent sur RFI avec méthode, pédagogie et diplomatie.
Dans leur prise de parole, certains les qualifient d’équilibristes à cause d’une stratégie qui n’épouse pas le brouhaha de rue.
Oh, si ces accusateurs savaient ce que vit le petit poussin seul dans un nid d’éperviers!
À présent, le grand lutteur pose ses armes au Togo et des Africains de bonne foi craignent pour sa vie.
Ils ont peur pour lui et se demandent à quoi rime ce retour dans la Grande Confusion Africaine entretenue par le bicéphalisme politique: régime anticonstitutionnel civil qui côtoie un pouvoir de putsch criminel preneur d’otage, panafricain à l’extérieur et anti-peuple à l’intérieur.
Si la crainte de la diaspora est recevable, l’on est en droit de se poser des questions sur l’honnêteté de certains qui sont restés sur place.
En effet, des activistes, leaders politiques qui disent combattre “sur le terrain” créent des entreprises, des radios, des télévisions, se font élire à des postes de responsabilité politique, interviennent sur New World TV (média qu’ils qualifient pourtant d’être à la solde du régime.)
Pourquoi donc la diaspora qui rentre ne pourra-t-elle pas faire de même sans qu’elle ne soit critiquée d’être à la solde des pouvoirs autocratiques?
Ceux de l’intérieur qui prennent des initiatives similaires, n’agissent-ils pas sous le même régime?
Certains panafricains populistes qui se pavanent partout sur le continent, sont-ils dans une Afrique démocratique et libre?
Si le retour de Foka a pour résultat la remise par exemple du média panafricain Africa N°1 sur les rails, ne serait-elle pas à l’avantage de l’Afrique à l’ère “de la guerre de l’information?”
Il est vrai que beaucoup d’Africains de l’extérieur qui sont retournés en Afrique ont vu leurs initiatives être sabotées par les régimes en place en complicité avec le citoyen lambda.
Mais cette déconvenue ne doit absolument pas les décourager. Au contraire, elle doit les motiver à trouver des voies justes pour agir.
La diaspora échoue dans sa contribution à l’épanouissement total de l’Afrique, parce que certaines de ses démarches qui doivent nécessairement être collectives sont malheureusement esseulées.
Au lieu d’emprunter seule le chemin de retour et se faire emporter par le grand fleuve, la diaspora doit plutôt s’organiser, construire une chaîne de solidarité, de soutien, d’éveil, de veille, prendre en file indien interminable le continent d’assaut et travailler ensemble avec les bonnes volontés ici et là-bas.
Nos mères et pères fondateurs Nkrumah, Olympio et tous les autres sont rentrés pour battre le fer pendant qu’il est chaud.
La diaspora africaine ne doit donc pas attendre l’émergence d’un système politique paisible avant de retourner chez elle.
Cette diaspora a le devoir ultime de retourner en Afrique en masse pour contribuer à rendre l’eau propre, à clarifier définitivement la situation.
Les Africains de l’intérieur de leur côté ont l’entière responsabilité de soutenir sans faille les bonnes initiatives portées par les nouveaux arrivants, de dresser autour d’eux des barbelées géantes, afin que les régimes équivoques ne les détruisent pas.
C’est ensemble, chacun étant là pour l’autre, avec le serment de n’abandonner aucun camarade sur le terrain de l’ennemi, que nous redresserons et dresserons l’Afrique face aux grands enjeux mondiaux.
Se Osagyefo Togoata ASAFO
Mr Foka le Togo n’est pas votre place de vivre car depuis 1967 le Togo est coloniser par une minorite predaterice criminel le pere criminel a ete remplacer par le criminel tyran..Mr Foka sais tres bien qu’le Togo est la plus ancienne dictature criminel en Afrique et deuxieme au monde apres la Coree du Nord.
Quel misérable celui! Il faut qu’il passe son temps à pleurnicher. Chuan!!!
OUI quel miserable la nature criminel dictatoral du regime L’UNIR/Rtp les criminels de sang et economic qui ont pris le Togo et sa population en otage il s’agit de ce miserable situation socio-politique et economic du Togo depuis l’accession criminel des Eyedama au pouvoir en 1967.
Alain Foka qui s’acoquine avec la dictature mafieuse et militaro-tribaliste des analphabètes GNASSINGBE, quelle honte pour ce panafricaniste qu’il se dit être. Franchement, le ventre est véritablement le deuxième cerveau de beaucoup d’intellectuels africains.
Comme quelqu’un l’a bien dit sur icilome.com, Alain Foka pouvait s’établir au Gabon où il y a une transition après les Bongo Ondimba, pour contribuer à redresser et à remettre sur pied la radio panafricaine Africa Numéro 1. Mais non, il choisit de s’établir dans la dictature des illettrés GNASSINGBE !!