On connait les montants des chèques que la Confédération africaine de football (CAF) remettra aux clubs qui seront les mieux classés à l’issue de la première Ligue africaine de football (AFL) qui débutera ce vendredi 20 octobre à Dar es Salaam en Tanzanie.
L’instance continentale n’a pas lésiné sur les moyens pour rendre attrayante sa nouvelle compétition phare au niveau des clubs, celle qui réunira les clubs les mieux classés et les plus titrés voire populaires sur le continent africain.
Moyens conséquents
L’acte I de l’AFL, disions-nous, commencera à Dar es Salaam le vendredi 20 octobre par l’opposition entre Simba SC de Tanzanie et Al Ahly SC d’Egypte. Une affiche qui promet même si l’équipe cairote semble avoir une longue d’avance sur son adversaire.
En attendant que la compétition ne démarre, ses participants ont une idée claire et précise de ce qu’ils toucheront s’ils performent du début à la fin. En effet, selon un communiqué rendu public par l’instance continentale, le gagnant aura un chèque de 4 millions $ alors que le finaliste repartira avec 3 millions $. Les demi-finalistes et les quarts de finalistes toucheront respectivement 1,7 millions $ et 1 million de $.
« Le prix en argent est attrayant et compétitif puisque le club gagnant ne jouera que 6 matchs pour remporter le prix substantiel de 4 000 000 $ », précise la CAF dans son communiqué.
Compétitivité
La première édition de la Ligue africaine de football regroupera d’autres clubs, notamment : Enyimba FC (Nigéria), Wydad AC (Maroc), Mamelodi Sundowns FC (Afrique du Sud), TP Mazembe (RD Congo), Espérance Sportive de Tunis (Tunisie) et Atletico Petróleos de Luanda (Angola).
Pourquoi l’organisation d’une telle compétition, organisée avec la FIFA, et mobilisant la crème des crèmes sur le continent ? C’est pour, selon la CAF, « garantir que la qualité du football des clubs africains soit compétitive à l’échelle mondiale et que les clubs de football africains soient commercialement viables ».
L’autre mission assignée à l’AFL est de contribuer « au développement et à la croissance des jeunes talents » en Afrique.