Le Conseil de sécurité de l’ONU n’a pas pu adopter une résolution présentée lundi par la Russie, qui visait à instaurer un cessez-le-feu humanitaire à Gaza. Cette région est encore confrontée à des conflits entre Israël et les militants du Hamas selon les autorités palestiniennes. Une fois de plus, les pays africains au sein du conseil se sont exprimés différemment.
Les membres du Conseil sécurité de l’ONU étaient divisés concernant l’absence de condamnation explicite du groupe extrémiste Hamas, accusé d’avoir déclenché l’escalade de violence actuelle en envoyant des centaines de combattants perpétrer des massacres dans des établissements proches de la bande de Gaza le 7 octobre dernier.
Le Gabon a été le seul pays africain à soutenir la résolution proposée par la Russie, obtenant cinq votes en sa faveur (Chine, Gabon, Mozambique, Russie et les Émirats arabes unis).
En revanche, quatre pays, à savoir la France, le Japon, le Royaume-Uni et les États-Unis, ont voté contre la résolution.
Pendant ce temps, six pays, dont le Ghana, ont préféré s’abstenir. Parmi les autres pays qui ont emprunté la même voie, on compte l’Albanie, le Brésil, l’Équateur, Malte et la Suisse.
Pour qu’une résolution soit adoptée par le Conseil, elle doit recueillir au moins neuf votes favorables, sans qu’aucun des cinq membres permanents n’émette de veto.
Le texte de la résolution demandait un cessez-le-feu humanitaire, la libération de tous les otages, un accès à l’aide humanitaire et l’évacuation sécurisée des civils. Une autre résolution est prévue à l’ordre du jour du Conseil pour examen dans la semaine, proposée par le Brésil. Selon les informations, cette résolution appelle à des pauses humanitaires et condamne le Hamas ainsi que tous les actes terroristes contre les civils.