25 C
Canada
Sunday, May 19, 2024
Accueil ACTUALITES Togo-Caravane du Breaking : B-boy Jo Latino confirme sa suprématie à Kara

Togo-Caravane du Breaking : B-boy Jo Latino confirme sa suprématie à Kara

Ambiance électrique à Kara le dimanche 29 octobre 2023 avec la Fédération Togolaise de Danse Sportive (FTDS). Après Dapaong, « La Caravane du Breaking » est arrivée à Kara avec une soirée extraordinaire organisée dans une salle du Palais des Congrès pleine comme un œuf.

« Tout comme à Dapaong, on était déjà motivé par le déplacement à Kara pour l’organisation de la compétition régionale, l’atelier d’initiation dénommé les Académies du Breaking et d’autres activités », confie Elom Attissogbé, Secrétaire Général de la Fédération Togolaise de Danse Sportive (FTDS).

Sur la liste du Top 8 des b-boys inscrits pour la compétition régionale de Kara, on pouvait recenser b-boy Perezinho, b-boy Vic, b-boy Kratos, b-boy Kayoken, b-boy Berkate, b-boy Jo Latino, b-boy Morphée et b-boy Bobilatore. Entre-temps, b-boy Morphée a signalé son indisponibilité pour des raisons de blessure.

Du côté des b-girls, elles étaient six à faire leur inscription pour ce battle. Parmi elles, on pouvait compter b-girl Astral, b-girl Patricia, b-girl Fredy, b-girl Paulette, b-girl Elvire et b-girl Awa.

Le tirage au sort avait déjà l’allure d’une finale avant l’heure chez les hommes, avec un fumant face-à-face entre b-boy Jo Latino et b-boy Perezinho, le leader du groupe Style2Ouf. Au bout des trois rounds, b-boy Jo Latino remporte la partie, sous les cris du public qui ne ratait aucune occasion de se délecter de la chaude partie à laquelle il venait d’assister. B-boy Jo Latino a réussi à tirer son épingle du jeu, en éliminant progressivement ses adversaires jusqu’en finale où il a confirmé qu’il reste l’indomptable de la région de la Kara en matière de breakdance. B-boy Kratos et b-boy Berkate terminent respectivement 2ème et 3ème au classement final du battle de Kara. Les trois sont qualifiés pour la Grande Finale de Lomé en décembre prochain.

Au niveau des b-girls, c’est b-girl Astral qui a surpris tout le monde, avec un bon toprock (technique du breaking) et un style de danse qui séduit. Elle a disputé la finale avec b-girl Patricia qui s’est battue jusqu’au bout. B-girl Fredy et b-girl Paulette sont classées 3ème et 4ème. Les quatre b-girls sur les six en compétition sont qualifiées pour la Grande Finale de Lomé.

« C’est une soirée qui nous a tous émerveillé. Tellement c’était chaud du début jusqu’à la fin. On est tous content d’avoir eu de bonnes vibrations avec la Caravane du Breaking à Kara. Après Dapaong, on a senti que le niveau a monté d’un cran, avec des danseurs déterminés et engagés à prendre leur ticket pour la finale de Lomé. L’ambiance était tout simplement merveilleuse, avec un public qui était présent de bout en bout. On a tous kiffé », indique Elom Attissogbé. « La suite, c’est la région Centrale, avec Sokodé comme principale ville d’accueil de la Caravane du Breaking. Nous continuons ainsi notre périple, sans oublier le volet qui nous tient à cœur : la sensibilisation sur la protection de l’environnement », poursuit-il.

Au lendemain de cette belle compétition régionale, un atelier d’initiation a été organisé sur le terrain de handball de la Maison des Jeunes de Kara.

Rappelons que la Caravane du Breaking a été officiellement lancée le 07 octobre dernier. L’initiative est soutenue par le ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères, le Département de la Vienne en France et s’inscrit dans le cadre des Jeux Olympiques Paris 2024. Elle est labellisée « IMPACT 2024 ».

Subscribe
Notify of
guest
0 Comments
Inline Feedbacks
View all comments

Popular News

Togo-Yacoubou Moutawakilou, condamné à mort et exécuté pour son engagement pour le Togo

Depuis ce triste jour du 13 janvier 1963 où Sylvanius Olympio fut assassiné, tous ceux qui ont essayé d´affronter la dictature en se mettant sur son chemin, furent impitoyablement éliminés. La liste de tous ces martyrs, assassinés d´une façon ou d´une autre, est longue. Les nombreuses tentatives depuis le début des années ´90 pour humaniser le pouvoir d´état et le rendre aux Togolais, n´ont pas pu résister à la terreur militaire, seule légitimité de la dictature du père en fils.