Au Togo, les litiges fonciers sont devenus monnaie courante. Le phénomène prend des proportions inquiétantes. Surtout quand des personnes n’ayant vraisemblablement aucun droit de propriété sur des terres se prévalent de leur appartenance aux forces armées togolaises pour s’en accaparer. C’est ce qui se passe actuellement à Adétikopé-Tonoukouti, une localité située à 15 km du centre-ville au nord de Lomé.
A Adétikopé-Tonoukouti, la collectivité Fianyo possède des terres rurales. Pour procéder au bornage et lotissement du terrain, cette collectivité en recherche de financement a fait appel à Mme Vicentia Ayissou Abra. Cette dernière a apporté les fonds nécessaires à l’opération en contrepartie de certaines parcelles après le processus. « Des propriétaires des terrains à Adétikopé-Tonoukouti sont venus me voir pour les aider à financer le lotissement de leur propriété. J’ai financé tout le processus. Après, nous avons procédé au partage-homologation en appel et non-opposition. Les propriétaires ont signé les documents des parcelles proportionnellement au financement », a indiqué Mme Vicentia Ayissou Abra.
Et de poursuivre, « j’ai ensuite débuté la procédure pour avoir le droit de propriété. Cette procédure est en cours au niveau de la justice. Mais comme, il y a des gens sur les parcelles qui m’ont été attribuées, la justice m’a délivré une ordonnance de cessation de travaux. J’ai fait exécuter cette ordonnance. Toutes les personnes qui occupaient les parcelles en question ont arrêté leurs travaux », a-t-elle expliqué avant de souligner que « bien avant de commencer le processus, nous avons procédé à des vérifications. Le terrain ne disposait d’aucun titre foncier ».
Mais sa surprise a été immense quand elle a appris que parmi les occupants des parcelles qui lui ont été attribuées par les propriétaires, une personne se prévaut de disposer d’un titre foncier. « J’ai été informé, qu’il y a quelqu’un qui construit sur l’une de mes parcelles. J’ai immédiatement demandé à mes collaborateurs de lui apporter l’ordonnance de cessation des travaux. Les ouvriers qui étaient sur le chantier ont refusé de prendre la notification de cessation. Mon huissier a appelé leur patron. Ce dernier a expliqué à mon huissier qu’il est un lieutenant et qu’il dispose d’un titre foncier. Par conséquent, il n’arrêtera pas les travaux. Depuis, il continue son chantier malgré la décision de justice», a affirmé Mme Ayissou. Exaspérée par les agissements défiant la justice de cet homme qui se réclame lieutenant des forces armés togolaises, Mme Ayissou confuse ne sait plus à quel saint se vouer. « J’ai tout fait. Cet homme ne cesse de tambouriner qu’il est un lieutenant. Il refuse de se plier à la décision de justice. Je ne sais pas si un militaire est au-dessus des lois en vigueur dans le pays. Je demande aux autorités judiciaires et militaires de m’aider à récupérer mes parcelles », a-t-elle lancé.
Approché par la Rédaction, l’intéressé rejette en bloc les accusations. « Je dispose de tous les documents qui prouvent que le terrain m’appartient. L’ordonnance de cessation des travaux ne prend pas en compte ma parcelle, le lot 9bis.» a-t-il déclaré.
Source: Le Correcteur / lecorrecteur.info
Mes compatriotes, le Monsieur dit qu´il as des documents qui prouvent qu ´il est le proprietaire du lot 9bis. Au lieux de lui dire de cesser la construction sur le terrain, convoquer le chez un huissier de justice ou au tribunale pour authentification des document du lot 9bis. Tant que vous n´avez pas encore verifié les documents du lieutenat, cesser de l´accuser. C´est une idee Mme Ayison et Co.
*le Monsieur dit qu´il as des documents= le Monsieur dit qu´il a des documents
**authentification des documents du lot 9bis.
***lieutenat= lieutenant
****Mme Ayison et Co.= Mme Ayissou
Cet article n’est pas objectif, ni valide, encore moins fiable
Comment sa parcelle est occupée si c’est un nouveau lotissement. L’article est bidon. C’est la dame qui est une voleuse