10.000 de FCFA. C’est le montant de l’amende qu’il faut (désormais ?) payer si les routiers vous interpellent en circulation sans le casque dont le port est devenu obligatoire depuis mi-août 2023.
Les conducteurs des engins à deux roues sont tenus de porter le casque, de même que leur client ou passager. Une décision prise par le ministère de la Sécurité et de la Protection civile afin de contribuer à réduire sensiblement le nombre de décès sur les routes.
Une amende de 5000 de FCFA est collée aux conducteurs ne respectant pas ce qui s’impose désormais comme la règle.
Le montant de la sanction pécuniaire a-t-elle été augmentée ?
Toujours est-il que le confrère Afreepress rapporte que vers la fin de la journée de ce mercredi 4 octobre, les conducteurs « arrêtés au Carrefour Limousine à Lomé », la capitale du Togo, « ont été contraints de verser une amende de 10 000 FCFA, soit le double de l’amende habituelle connue de tous ».
Une augmentation du montant de l’amende qui surprend et provoque la colère chez un nombre important de conducteurs. Ces derniers l’ont dénoncé bruyamment ce mercredi.
La prévention routière doit rentrer dans le quotidien de tous les citoyens togolais. Les autorités en charges prennent des initiatives louables pour réduire un tant soit peu le nombre croissant des accidents de la route avec son lot de morts et de dégâts matériels. Il urge de prendre des mesures idoines pour diminuer surtout le nombre de décès sur les routes togolaises. L’actualité est sans nul doute focalisée au port obligatoire de casque par les passagers. Il faut reconnaitre que c’est une bonne initiative, et les amendes très élevées doivent amener les récalcitrants à renter dans les rangs. Le problème au Togo en ce qui concerne le respect du code de la route, c’est la non application des textes comme il se doit sur nos routes. Les usagers doivent comprendre qu’ils ont intérêt à respecter ces règles pour leur propre sécurité et celui d’autrui. Les autorités doivent non pas se focaliser sur certaines mesures, mais identifier un tant soit peu les axes accidentogènes et appliquer comme il faut les mesures à la lettre. Ceux qui ne respectent pas les feux de signalisation, ceux qui utilisent les téléphones au volant et ceux qui prennent nos routes pour des pistes de rallies doivent vraiment répondre de leurs actes conformément à la loi togolaise.
D’accord avec le principe de la sanction, à la condition que l’amende ne soit pas versée directement aux policiers corrompus.
C’est au policier de prendre l’amande contre un reçu !