Trois mois après le coup d’État au Gabon, le président déchu Ali Bongo vit toujours dans sa résidence, libre de voyager s’il le souhaite, selon les nouvelles autorités. Ses proches, eux, parlent d’une détention.
Après le coup d’Etat du 30 août, Sylvia Bongo, l’ex-première dame est en prison. Noureddin, le fils du président déchu est également emprisonné. Ali Bongo, quant à lui, vit cloitré dans sa luxueuse résidence de La Sablière, aux côtés de ses enfants Bilal et Jalil. Il a le droit de quitter le pays pour aller se faire soigne ailleurs, a déclaré le nouveau pouvoir.
Mais les proches de l’ancien homme du Gabon accusent les putschistes de le maintenir en détention, parce que, déplorent-ils, ses sorties dans le jardin sont limités, sa maison est entourée de chars, entre autres. Peu de visiteurs, interdiction de voir sa femme, etc.
« Un Garde républicain est constamment là pour écouter ses propos. Il n’est pas du tout libre et ne peut pas voir sa femme et son fils emprisonnés », regrette un de ses proches dans des propos rapportés par Rfi.
Très diminué après son AVC survenu en 2018, Ali Bongo a succédé à son père en 2009 et est resté au pouvoir jusqu’au coup d’Etat du 30 août 2023 à travers des élections frauduleuses.
Lui et sa famille se croyaient propriétaires du Gabon ! Qu’on le foute en tôle comme lui et son père ont eu à le faire pour leurs opposants.
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